Hebdo du mardi
Décideurs
Patrice Lafont, CRCM
Le premier contrat de filière conchylicole de France est signé en Occitanie. D’une durée de trois ans, avec notamment la Région, l’État et le Comité régional de conchyliculture de Méditerranée (CRCM), il fixe trois orientations stratégiques : développer l’adaptabilité et la résilience des écosystèmes face aux changements climatiques et aux pressions sanitaires ; accompagner les entreprises au quotidien et sécuriser les espaces de production ; et promouvoir la conchyliculture et ses produits. Le secteur conchylicole représente 2 500 emplois directs et indirects. Il est constitué de 530 producteurs entre l’Aude et l’Hérault, avec deux zones de production en étang - Thau et Leucate - et quatre de productions en mer - Gruissan, Vendres/Fleury d’Aude, Frontignan/les Aresquiers et Sète/Marseillan.
Sylvain Boucher, France Water Team
Sylvain Boucher est le nouveau président du pôle de compétitivité de la filière française de l'eau. France Water Team (457 adhérents) accompagne les PME innovantes à trouver des débouchés commerciaux auprès des décideurs (élus et grandes entreprises) et des financeurs (collectivités territoriales et agences de l’eau). Sylvain Boucher succède à Anne Ribayrol-Flesch. Il préside également le pôle Aqua-Valley, qui fédère les pôles Aqua-Valley (Occitanie et Paca), Dream Eau & Milieux et Hydreos et, depuis avril dernier, l'Association française des ingénieurs et techniciens de l'environnement (Afite). Sylvain Boucher évolue au sein du groupe Veolia eau. Il a rejoint le groupe en 2007 dans la division eau avant d'être nommé directeur auprès du P-DG et secrétaire du comité exécutif.
Pierre-Damien Rochette, UIMM Méditerranée Ouest
Lors de l’assemblée générale de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) Méditerranée Ouest (Aude, Hérault et Pyrénées-Orientales, 179 adhérents), Pierre-Damien Rochette, son président – et directeur de Rochette Industrie à Béziers (170 salariés) – loue le dynamisme de la filière : « contrairement aux autres régions, nous avons la chance d’avoir un secteur diversifié. Avec plusieurs défis d’ordre conjoncturel et structurel : approvisionnement en matières premières et recrutement. » Il insiste sur le besoin impérieux de fédérer l’ensemble des adhérents pour réellement identifier la filière : « il y a des pépites sur l’ancien territoire du Languedoc-Roussillon, dans le secteur de l’hydrogène ou de l’éolien flottant, avec de faibles fluctuations en termes d'effectifs contrairement à l’industrie aéronautique par exemple. » L’Occitanie compte « 120 000 salariés dans la métallurgie, dont 60 000 en Haute-Garonne. Le reste du territoire n'a pas à rougir de la comparaison », pointe Christophe Meyruey, délégué général de l’UIMM Occitanie.
Stéphan Rossignol, Pays de l'Or
Fortes de 400 entreprises et 2 000 emplois, les zones d'activités de Fréjorgues Est et Ouest (67 ha) à Mauguio, au cœur de l’agglomération du Pays de l’Or, ne sont plus à la hauteur pour répondre aux enjeux de développement économique du territoire. « On ne manque pas de demandes d’entreprises qui veulent s’implanter, on voit passer des investisseurs pour qui on ne trouve pas de locaux…, déplore Stéphan Rossignol, président de l’Agglomération. Pour limiter l’artificialisation des sols, la requalification s’impose à nous ». Accompagné par Or Aménagement, l’Agglomération veut moderniser ces zones à travers un plan d'action. Celui-ci prévoit notamment d’agir sur les mobilités pour relier Fréjorgues à son environnement, diminuer le flux automobile interne et améliorer la qualité de vie des salariés. Autre enjeu : travailler sur la qualité architecturale et environnementale des bâtiments, la préservation du potentiel foncier et la mixité d’activité en privilégiant les activités de production... Enfin, la collectivité veut renforcer les liens avec les entreprises. Un marché pour nommer une équipe de maîtrise d’œuvre va être lancé avec un architecte coordinateur afin de réaliser cette requalification et d’affiner l’investissement. L’élaboration du plan guide et de la charte qualité pour les deux zones d’activités ainsi que la tenue d’ateliers d’échanges avec les entreprises s’effectueront à partir du 1er semestre 2022.
André Deljarry, CCI Hérault
Président sortant de la CCI Hérault, André Deljarry, 65 ans, est candidat à sa réélection avec une liste unie Medef-CPME. À ses côtés : Jean-Marc Oluski, président du Medef Hérault Montpellier, Matthieu Ourliac, président du Medef Hérault Béziers et de Grégory Blanvillain, président de la CPME 34. Les chefs d’entreprise du département – 88 000 votants (84 000 entreprises) – doivent voter en ligne du 27 octobre au 9 novembre. « Les projets lancés lors du précédent mandat – Parc expo et CFA à Béziers, réhabilitation de l’Hôtel Saint-Côme, Campus Montpellier Business School… – ne sont pas terminés, estime le président sortant. Le contexte économique nous impose d’être au rendez-vous pour saisir les opportunités du territoire : Med Vallée, économie bleue, industrie et bâtiment du futur, innovation, numérique, industries culturelles et créatives, culture et sport, tourisme d’affaires, formation… »
Bruno Bergoend, UIMM-MP Occitanie
Bruno Bergoend est réélu président de l’UIMM MP-Occitanie (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) pour un nouveau mandat de trois ans. Directeur des programmes Airbus et ATR et directeur des relations institutionnelles pour le groupe Safran en Occitanie, il préside depuis juin 2015 l’UIMM MP-Occitanie, qui compte 520 entreprises adhérentes représentant 82 000 salariés. Dans un contexte de reprise progressive de l’activité et de la relance, le plan stratégique 2021-2024 de la fédération professionnelle se concentrera sur l’expertise sociale, l’emploi, la formation et le développement industriel. « L’industrie métallurgique emploie 120 000 salariés en Occitanie. Pendant cette crise, on pense avoir perdu entre 3 et 4 000 emplois nets, commente Bruno Bergoend lors de la conférence de presse de rentrée du Medef 31. Dans les secteurs non aéronautiques, nous sommes déjà en recherche de personnel, comme avant la crise, avec les mêmes difficultés de recrutement. » Pour déployer cette stratégie, Bruno Bergoend sera assisté de deux vice-présidents : Sabine Tertre (Air Support) et Didier Katzenmayer (Airbus), nouveaux membres du bureau de l’IUMM MP-Occitanie.
Marie-Cécile Cholet, Banque Populaire Occitane
Marie-Cécile Cholet, 53 ans, est nommée directrice finance, pilotage et secrétariat général au comité directeur de la Banque Populaire Occitane (DG Christophe Bosson - 576 000 clients, 199 000 sociétaires, 2 064 collaborateurs). Depuis 2015, elle était directrice financière chez BPCE infogérance et technologies à Paris (BPCE-IT), structure commune des filiales informatiques du groupe BPCE. Auparavant, Marie-Cécile Cholet a exercé plusieurs fonctions de direction dans les domaines de la gestion financière, du contrôle de gestion et des risques et engagements, principalement au sein de la Caisse d’Épargne Loire-Centre à Tours. À ses côtés, Franck Delafosse, 53 ans, directeur des marchés spécialisés à la Banque Populaire Méditerranée depuis 2019, rejoint le comité composé de dix dirigeants en qualité de directeur d’exploitation en charge de la stratégie commerciale des réseaux retail, corporate et de la direction des marchés et canaux distants. François Gilles, 53 ans, devient quant à lui directeur du réseau entreprises et gestion privée. Depuis trois ans, il avait la responsabilité du pôle Grands Comptes de la banque.
Stéphane Adnet, groupe InSitu
Stéphane Adnet est nommé directeur général opérationnel du groupe InSitu, spécialisé dans l’accompagnement RH des entreprises. Il a auparavant occupé divers postes aux côtés de Jean-Luc Moudenc à la mairie de Toulouse puis à Toulouse Métropole. Il y a été chargé de mission dédié aux relations avec les entreprises (2014-2015) puis directeur de cabinet adjoint chargé des affaires économiques, du commerce et de l’artisanat (2015-2020) et enfin conseiller dédié au Plan de relance en 2020. Stéphane Adnet a par ailleurs occupé le poste de responsable des partenariats entreprises groupe puis de directeur du développement « Executive Education » et mastères spécialisés à Toulouse Business School.
Il aura pour mission, au sein du groupe InSitu, de contribuer au développement des activités et de promouvoir, au plan national, ses quatre filiales : InSitu Relocation (mobilité géographique et résidentielle des salariés), InSitu Business Centre (mise à disposition de bureaux), InSitu Services (services de Facility Management) et InSitu Foodies (prestation de restauration).
Jean-Claude Maillard, Figeac Aero
Pour Jean-Claude Maillard, président du groupe aéronautique lotois Figeac Aero, l'objectif de l’opération est clair. En signant un accord engageant en vue de l'entrée à son capital d'Ace Capital Partners, filiale de Tikehau Capital, il s’agit à la fois « de nous permettre de renforcer nos fonds propres et, d’autre part, d’être plus intégrés encore que par le passé au sein de la supply chain aéronautique ». Dans le cadre de cette opération, Ace Capital Partners s'engage en effet à souscrire à une augmentation de capital d'un montant de 35 M€ et à acquérir des actions Figeac Aero auprès du président du groupe. La famille Maillard demeurerait cependant majoritaire, à hauteur de 53,15 % du capital et de 69,63 % des droits de vote.
De son côté, Ace Capital Partners détiendrait 26,25 % du capital et 17,24 % des droits de vote.
Une cession quand la situation du groupe sera « redressée »
Un premier pas avant une cession programmée puisque Jean-Claude Maillard souhaite revendre, à terme, Figeac Aero. « Mais ce ne sera pas avant 2025, prévient-il. C'est le temps qu'il nous faudra pour traverser la crise et redresser la situation de l'entreprise en retrouvant le niveau d'activité de 2019. D'ici là, pendant ces quatre années, nous allons nous concentrer sur le redressement de Figeac Aero en retrouvant de la trésorerie et en remportant des parts de marché. » Au cours de l’exercice 2020-2021 (clôturé le 31 mars dernier), le groupe lotois a enregistré un chiffre d’affaires de 204,6 M€, en baisse de 52,8 % à périmètre et taux de change constants.
Jean-Michel Baylet, Tarn-et-Garonne Numérique
Jean-Michel Baylet, 74 ans, conseiller départemental et ancien président du Conseil départemental du Tarn-et-Garonne (82), est élu président du Conseil syndical de Tarn-et-Garonne Numérique (TGN). Il succède ainsi à Jean-Philippe Bésiers. Marie-Claude Nègre et Catherine Bourdoncle, respectivement 1re vice-présidente et 5e vice-présidente du Conseil départemental, sont élues vice-présidentes de TGN. Créée en 2016, Tarn-et-Garonne Numérique élabore et conduit les programmes publics d'aménagement numérique dans le département, dont le déploiement de la fibre optique. José Gonzalez, 4ème vice-président du Conseil départemental, a quant à lui été élu président de Tarn-et-Garonne Habitat.
