Hebdo du mardi

Décideurs

Philippe Robert, CO-HPA Occitanie

15/12/2020

Philippe Robert (camping Méditerranée Plage à Vias - 34) est élu président de la confédération de l’hôtellerie de plein air (CO-HPA) Occitanie (900 établissements). Il est déjà président de la fédération de l’hôtellerie de plein air (FHPA) Languedoc-Roussillon. Il succède au Catalan Jean-François Bey (camping Les Galets à Argelès-sur-Mer - 66). Michel Dublié (camping Le Lavedan à Lau Balagnas - 65), président de la FHPA de Midi-Pyrénées et trésorier de la FNHPA, est réélu vice-président délégué de la confédération. L'Héraultaise Marie-France Durancel (camping Californie Plage à Vias-Plage - 34) est élue vice-présidente de la confédération.

Elle est également vice-présidente chargée de l’Hérault au sein de la FHPA Languedoc-Roussillon et membre de la commission sociale de la FNHPA.

Annabelle Viollet, Banque des Territoires

14/12/2020

Elle est nommée directrice régionale Occitanie de la Banque des Territoires (groupe Caisse des Dépôts). Annabelle Viollet succède à Thierry Ravot, désormais en charge de la direction des retraites et de la solidarité (DRS) de la Caisse des Dépôts, à Bordeaux. Diplômée de Sciences-Po Toulouse (1999), titulaire d’un DESS de communication et politiques de développement territorial du Celsa, elle a rejoint la direction des ressources humaines de la Caisse des Dépôts en septembre 2003 avant d’intégrer - en 2016 - la direction régionale Nouvelle-Aquitaine du groupe en tant que directrice régionale adjointe. Annabelle Viollet prendra ses fonctions le 4 janvier 2021.

Christian Rouchon, Crédit Agricole du Languedoc

22/12/2020

La foncière constituée par Crédit Agricole du Languedoc (Christian Rouchon, DG, en photo) et l'aménageur montpelliérain GGL (DG : Jean-Marc Leygue), acquiert le site d’Alco, où est installée Montpellier Business School (MBS), présidée par André Deljarry. L’opération s’élève à 24,5 M€. Cette vente acte la construction sur la Zac Cambacérès de 20 000 m2 de bâtiment pour MBS, 6 000 m2 pour Sud Formation (renommé Purple Campus) et 4 000 m2 pour le siège de la CCI de l’Hérault et l’antenne de la CCI Occitanie (coût : 83 M€). Le site sera livré en septembre 2024. Quatre architectes finalistes seront sélectionnés en janvier (sur 127 candidatures). Le choix définitif de l’architecte se fera en avril 2021. La construction s'effectue dans le cadre d’un contrat de promotion immobilière (appel d’offre : 1er trimestre 2022, travaux : 2e semestre). Le permis est attendu fin 2021.

Sandrine Mini, théâtre Molière (Sète)

22/12/2020

Au nom de la culture, dont les portes resteront fermées jusqu'en janvier au plus tôt, Sandrine Mini, directrice du théâtre Molière à Sète (24 permanents et 10 agents d'accueil en salle) - scène nationale de l'archipel de Thau, ne décolère pas. « Nous sommes furieux, meurtris du traitement qui est réservé à notre secteur, c’est indigne d’une démocratie. Nous avons tous travaillé dur pour être prêts et relancer nos maisons. Novembre et décembre sont des périodes de création importantes qui nous permettent, en tant que programmateurs, de pouvoir travailler à l’élaboration de la saison suivante. Nous mettrons des années à nous relever de cette crise. » Le Syndeac - dont fait partie Sandrine Mini - ainsi que les syndicats représentant les professionnels du monde du spectacle et du cinéma vont engager une procédure pour déposer un référé-liberté au Conseil d’état.

François Daumard, Valeco

22/12/2020

François Daumard, président de Valeco, annonce le recrutement en 2021 d’une trentaine de collaborateurs, dont 18 au siège à Montpellier. Pour accompagner son développement, dans l’éolien et le photovoltaïque, le groupe recherche des profils variés : fonctions support, développement de projets éolien et offshore, bureau d’études, exploitation et la maintenance... Le groupe (232 salariés dont 161 à Montpellier) a embauché 63 collaborateurs en 2020. Il a 500 MW en exploitation et 2 GW de projets en portefeuille.

« Le secteur des énergies renouvelables offre des perspectives de carrières variées, à tous les niveaux de qualification, et notamment aux jeunes générations très sensibles aux enjeux du développement durable », indique-t-il. 

Romain Tissot, Holding Tissot

15/12/2020

« Nous sommes en train de vivre un retournement. Nîmes, portée par la rénovation du centre-ville, la mise en avant de son patrimoine et par le dynamisme de son université, intéresse de plus en plus les promoteurs. » Interrogé par La Lettre M, Romain Tissot, directeur de Tissot Immobilier, filiale de la Holding Tissot (siège à Montpellier, bureaux historiques à Nîmes), rapporte l'attractivité croissante de la capitale gardoise en matière d'immobilier de logements. D'autant, que le manque de foncier à Montpellier fait grimper ses prix en flèche. « Un T2 de 38 m2 avec un balcon et parking à Montpellier se vend environ à 239 000 €, contre 159 000€ à Nîmes pour un produit similaire. Au niveau des loyers, sur un bien équivalent, il passe de 610 € à Montpellier, à 502 € à Nîmes. »

En revanche, la situation se corse pour les primo-accédants qui rencontrent plus de difficultés à faire valider leurs demandes de financement auprès des banques depuis le confinement. « Au sein de notre agence immobilière, nous notons un durcissement depuis le premier confinement. Sur les dossiers que nous soumettons, nous avons 8 % de refus, contre 2 % en général. Cette tendance devrait s’accentuer en 2021 », redoute Romain Tissot.
Le marché immobilier est donc essentiellement porté par les investisseurs. Aussi le maintien des aides à la 
défiscalisation est primordial pour les inciter à poursuivre leurs acquisitions, estime le fondateur de Tissot Immobilier. Sur la question des contraintes environnementales, potentiels freins à la réalisation de programmes immobiliers, le dirigeant convient également que les réglementations se sont renforcés depuis deux à trois ans. « Cela pousse aussi les acteurs du secteur à se recentrer sur l’existant et reconstruire la ville sur la ville. Forcément, il y a un impact sur le prix car les matériaux répondant aux exigences environnementales sont plus chers mais cela va dans le bon sens. »

Laurence Pottier Caudron, Temporis

22/12/2020

Malgré les mauvais résultats du marché de l’intérim au niveau national, le réseau franchisé de travail temporaire Temporis (170 agences, siège social à Seilh), devrait limiter l’impact de la crise sur ses activités. « Si la baisse est de l’ordre de 25 à 30 % au niveau national, et de 22,5 % en Occitanie, nous sommes seulement à 12,7 % », explique à La Lettre M Laurence Pottier Caudron, fondatrice de Temporis et présidente de Valoris Développement, franchiseur du réseau. Des résultats qui s’explique selon elle par le positionnement généraliste de l’enseigne : « Nous conseillons à nos franchisés de diversifier les secteurs d’activité où ils évoluent afin d’équilibrer leur volume d’affaires. C’est la raison pour laquelle ces derniers ont pu limiter la baisse d’activité dans l’aéronautique ou les services en profitant de l’essor de l’agroalimentaire et du transport par exemple. » Preuve de cette dynamique, dix nouvelles agences ont ouvert leurs portes en 2020 et une quinzaine devrait suivre en 2021. « Nous allons notamment lancer le développement national de notre nouveau réseau Temporis Santé spécialisé dans le médical et le paramédical. Un premier site pilote a ouvert ses portes à Toulouse », détaille Laurence Pottier Caudron.

Miquel Lozano, Tesalys

22/12/2020

« La crise sanitaire a engendré une prise de conscience en Europe », constate Miquel Lozano président cofondateur de Tesalys. L’entreprise (siège opérationnel à Saint-Jean, 20 salariés, CA : n.c.), qui propose une solution de traitement des déchets à risques infectieux sur site, était jusqu’à présent plébiscitée au grand export où elle réalise 98 % de son chiffre d’affaires. Désormais, les établissements de santé et les laboratoires européens viennent aussi la solliciter pour s’équiper en machines de traitement des déchets d'activités de soins à risques infectieux (Dasri) tels que les blouses et masques. « Pendant la crise sanitaire, les hôpitaux se sont aperçus que le transport de ces déchets jusqu’aux centres de traitement coûtait cher, note l’entrepreneur. Nous nous renseignons sur les dispositifs gouvernementaux du plan de relance afin de voir si les hôpitaux ou laboratoires français pourraient bénéficier d’aides pour s’équiper avec notre dispositif ». Entre la poursuite du développement à l’international et le regain d’intérêt dans les pays européens, Tesalys estime pouvoir multiplier son chiffre d’affaires par trois d’ici à 2025. Aujourd’hui, 400 établissements de santé sont équipés de machines Tesalys dans le monde.

Pierre Gaches, Gaches Chimie

11/12/2020

Après quatorze ans de procédures, le dirigeant du groupe toulousain Gaches Chimie (340 salariés, CA : 150 M€) spécialisé dans la production et la distribution de produits chimiques, obtient gain de cause face au leader mondial du secteur, la société Brenntag (CA : 13 Md€). La cour d’appel de Paris vient en effet de sanctionner cet industriel par une amende de plus de 52 M€. Pierre Gaches dénonçait depuis plusieurs années les « ententes anticoncurrentielles » mises en œuvre par Brenntag : fixation de prix minimum, offres de couverture pour truquer les appels d’offres, répartitions de clientèles ou hausses de prix concertées… « L’objectif consistait à augmenter les prix de vente et à répartir les parts de marché entre différents opérateurs », précise Pierre Gaches, à l’origine du lancement de l’affaire en 2006. Gaches Chimie avait alors refusé d’intégrer le “cartel“ constitué autour de Brenntag, à l’époque son principal concurrent.

Philippe Bramedie, Les Comptoirs de la Bio

22/12/2020

Le groupement de magasins indépendants Les Comptoirs de la Bio (PDG : Philippe Bramedie, CA global : 360 M€), spécialisé dans la distribution de produits alimentaires bio, s’apprête à transférer son siège social actuellement basé à Montauban dans un bâtiment neuf de 1 000 m2 implanté dans la commune de Bressols, en Tarn-et-Garonne. Montant de l’investissement : 1,7 M€ HT. « Le transfert devrait être effectif mi-2021. Ce projet vise à accompagner la croissance d’activité de notre réseau. D’une quarantaine de personnes dans un premier temps, ce bâtiment pourra accueillir près d’une centaine de salariés à l’horizon 2023 », explique à La Lettre M Christophe Choquet, directeur de la communication. Les Comptoirs de la Bio envisagent en effet de doubler la taille de leur réseau sous trois ans pour atteindre les 300 magasins.

Jean-Claude Maillard, Figeac Aéro

22/12/2020

Le groupe aéronautique Figeac Aéro, fortement impacté par la crise, dévoile des résultats en chute libre pour le 1er semestre 2020-2021 (du 1er avril au 30 septembre). Le petit empire lotois, fondé et présidé par Jean-Claude Maillard, a enregistré au cours de la période un CA de 94,4 M€, en baisse de près de 58 %. Son Ebitda est porté à – 6,7 M€, contre 39 M€ lors du précédent semestre, et son résultat net s'établit à – 51,1 M€. « Nous sommes extrêmement touchés par la crise, car nous travaillons pour des sous-ensembliers, des équipementiers et des constructeurs aéronautiques, explique Jean-Claude Maillard. Mais depuis quelques semaines, des éléments positifs apparaissent. Nous avons touché le fond et nous remontons à la surface. Ce que l'on ne sait pas encore, c'est à quelle vitesse nous le ferons... »

 

Un PSE de 341 postes en France
Positionné sur les principaux programmes aéronautiques mondiaux, Figeac 
Aéro est une victime directe de la crise du secteur. « Actuellement, le trafic aérien repart à la hausse, analyse Jean-Claude Maillard. Mais il faudra laisser le temps aux compagnies aériennes d'épurer leurs dettes devenues abyssales. Ensuite, elles seront en mesure de commander à nouveau des avions, ce qui aura un impact sur les constructeurs, puis sur nous. Il est difficile, dans ce contexte, de donner une date de retour à la normale. » En attendant, le groupe lotois, qui a bénéficié d'un PGE de 80 M€ et d'un prêt Bpifrance de 15 M€, a pris un certain nombre de mesures destinées à passer la tempête. Tandis que, côté industriel, ses cadences de production sont drastiquement réduites, Figeac Aéro a initié un plan global d'optimisation permettant de générer 30 M€ d'économies. Il prévoit notamment la disparition de 742 postes à l'étranger (déjà effective) et la suppression programmée de 341 postes en France : 320 dans le Lot et 21 en Picardie. À Figeac, le PSE devrait prendre son plein effet mi-janvier 2021. Par ailleurs, le groupe a mené des opérations visant à réaliser des économies en termes d'achats tout en optimisant ses sites de production et son approvisionnement en matières premières.

 

Nouveaux clients et diversification
En parallèle, Figeac Aéro mise sur une politique commerciale dynamique. Depuis le début de la crise, le groupe a ainsi renouvelé 96 % de ses contrats, tout en signant avec de nouveaux clients, à l'image de Collins Aerospace (17 M$ en 2021, contrat global de 250 M$) et Rolls Royce (50 M$). D'autres opportunités, « notamment avec des clients nord-américains », devraient être concrétisées « dans les mois qui viennent ». Par ailleurs, Figeac Aéro entend bien poursuivre sa stratégie de diversification, principalement sur les marchés de la Défense et de l'énergie. Autre relais de croissance : les services. Dans ce cadre, le groupe va déployer des partenariats avec des acteurs industriels en Chine et en Arabie Saoudite visant à implanter des usines dans ces territoires. Jean-Claude Maillard, qui ne souhaite pas annoncer de chiffres prévisionnels pour 2021, se veut résolument optimiste. « Dans cinq ans, le groupe aura retrouvé son niveau de CA d'avant crise et un niveau de rentabilité équivalent », estime-t-il.

 

Vers une consolidation du secteur ?
Dans ce contexte, qu'en est-il des rumeurs de recomposition capitalistique du secteur, notamment en Occitanie, alors que certains analystes estiment que les ETI aéronautiques sont destinées à se rapprocher dans les années à venir ? À cette question, Jean-Claude Maillard – qui possède toujours 75 % du groupe Figeac Aéro - formule une réponse amusée. « J'ai bientôt 64 ans et pas d'enfant qui prendra ma suite. Ma durée de vie à Figeac Aéro est relativement limitée, disons entre un an et dix ans. Si c'est un an, cela signifie que je vais vendre mes parts. Et si c'est dix ans, cela veut dire que je serais impliqué dans la consolidation du marché. Mais pas en tant que leader, car nous n'avons pas les moyens de racheter des concurrents. Je le ferais en tant qu'acteur. Pour le moment, je n'ai que des discussions très générales avec ACE Management (fonds d'investissement aéronautique, NDLR). Mais la porte n'est pas fermée... » Présent dans six pays (France, États-Unis, Maroc, Mexique, Roumanie et Turquie), le groupe Figeac Aéro compte 14 usines et environ 4 000 salariés. Au 31 mars 2020, il avait enregistré un chiffre d’affaires annuel de 447 M€. Au 30 septembre 2020, il s'appuyait sur une trésorerie disponible de 104 M€, tandis que son niveau de dette nette s'établissait, lui, à 301 M€.

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