« La crise sanitaire a engendré une prise de conscience en Europe », constate Miquel Lozano président cofondateur de Tesalys. L’entreprise (siège opérationnel à Saint-Jean, 20 salariés, CA : n.c.), qui propose une solution de traitement des déchets à risques infectieux sur site, était jusqu’à présent plébiscitée au grand export où elle réalise 98 % de son chiffre d’affaires. Désormais, les établissements de santé et les laboratoires européens viennent aussi la solliciter pour s’équiper en machines de traitement des déchets d'activités de soins à risques infectieux (Dasri) tels que les blouses et masques. « Pendant la crise sanitaire, les hôpitaux se sont aperçus que le transport de ces déchets jusqu’aux centres de traitement coûtait cher, note l’entrepreneur. Nous nous renseignons sur les dispositifs gouvernementaux du plan de relance afin de voir si les hôpitaux ou laboratoires français pourraient bénéficier d’aides pour s’équiper avec notre dispositif ». Entre la poursuite du développement à l’international et le regain d’intérêt dans les pays européens, Tesalys estime pouvoir multiplier son chiffre d’affaires par trois d’ici à 2025. Aujourd’hui, 400 établissements de santé sont équipés de machines Tesalys dans le monde.
Miquel Lozano, Tesalys
22/12/2020