Au nom de la culture, dont les portes resteront fermées jusqu'en janvier au plus tôt, Sandrine Mini, directrice du théâtre Molière à Sète (24 permanents et 10 agents d'accueil en salle) - scène nationale de l'archipel de Thau, ne décolère pas. « Nous sommes furieux, meurtris du traitement qui est réservé à notre secteur, c’est indigne d’une démocratie. Nous avons tous travaillé dur pour être prêts et relancer nos maisons. Novembre et décembre sont des périodes de création importantes qui nous permettent, en tant que programmateurs, de pouvoir travailler à l’élaboration de la saison suivante. Nous mettrons des années à nous relever de cette crise. » Le Syndeac - dont fait partie Sandrine Mini - ainsi que les syndicats représentant les professionnels du monde du spectacle et du cinéma vont engager une procédure pour déposer un référé-liberté au Conseil d’état.
Sandrine Mini, théâtre Molière (Sète)
22/12/2020