Hebdo du mardi
Revue de presse
Monde
Néfastes pour le climat, les gaz HFC en baisse en Europe
Les politiques européennes contre les gaz fluorés, au très fort potentiel réchauffant, réussissent à tirer vers le bas leur consommation et leur production sur le continent, commente le quotidien dans son édition du 27 février en évoquant les conclusions d'un rapport de l'Agence européenne pour l'environnement. Des gaz que l'on retrouve dans les systèmes de réfrigération, d’air climatisé et de pompes à chaleur et qui sont aussi utilisés pour fabriquer des mousses, des solvants, des extincteurs à incendie et des aérosols. « Méconnu, leur effet néfaste pour le climat n’en est pas moindre. Les gaz-F, aussi appelés gaz fluorés, ont un effet réchauffant pour l’atmosphère jusqu’à 23 000 fois supérieur au dioxyde de carbone (CO2). Mais l’Agence européenne pour l’environnement apporte ce mois-ci une bonne nouvelle : leur consommation est en forte diminution dans l’Union européenne. Les États membres dépassent même leurs engagements pris dans le cadre du protocole de Montréal », indique Libération.
Des banquiers "auto-entrepreneurs" pour la Caisse d'Épargne
Dans son édition du 17 février, le quotidien révèle que la Caisse d'Épargne aurait décidé de tester un nouveau statut de « banquier auto-entrepreneur ». L'expérimentation, inédite en France, doit avoir lieu dans les régions Bretagne et Pays de la Loire. « La Caisse d'Épargne Bretagne Pays de la Loire (CEBPL) souhaite créer un nouveau poste de “conseiller indépendant local“, qui sera “mandataire exclusif“ du groupe, et aura pour mission de suivre les clients existants, mais aussi d'en démarcher de nouveaux. » Cet auto-entrepreneur travaillera en lien direct avec des solutions de banque en ligne de la Caisse d'Épargne. Mais c'est elle qui réalisera « les actes de gestion et les opérations bancaires qui découlent de la prestation de conseil », précise un document présenté le mois dernier en comité social et économique.
Pénurie de talents dans les start-up tricolores
L'hebdomadaire publie (le 27 février) une interview de Kat Borlongan, la directrice de la mission French Tech qui défend la nécessité d'attirer des talents étrangers dans les strat-up françaises. C'est en effet au moment où ces sociétés abordent le marché, avec une dimension d'expansion internationale, qu'elles ont besoin de profils plus variés. Des profils qui correspondent aux métiers actuellement en tension. « Les postes cruciaux pour les start-up sont les exécutifs : vice-présidents en charge de l'ingénierie, des ventes, du produit et les directeurs marketing. Or, les profils expérimentés sont très peu nombreux sur le marché. Même en allant les chercher dans les grands groupes, ils auront les connaissances métiers, mais pas forcément l'expérience start-up. C'est pour cela que nous encourageons leur recrutement à l'international », précise la représentante de la French Tech.
Le robot, fidèle compagnon du recruteur
Dans son édition du 22 février, le quotidien consacre une enquête à la généralisation de l'intelligence artificielle et de la vidéo dans les processus de recrutement des entreprises.Des robots sont déjà chargés de poser des questions à des candidats dans certaines entreprises de la grande distribution et de valider les candidatures. Autre exemple avec le cabinet d'audit Mazars, à l'origine du développement d'un agent conversationnel (chatbot) baptisé Sam. « Aujourd’hui, ce n’est plus le candidat qui cherche l’offre, mais Sam qui relie les CV aux offres à partir des données intégrées par la RH. Cela a permis au cabinet d’augmenter le volume de candidatures de 24 %, de faire gagner une heure par mois aux équipes des ressources humaines, et de réduire de 20 % le nombre de CV écartés. »
Occitanie
Le lido de Carnon à la Grande Motte en exemple
Dix ans après la catastrophe Xynthia, l'hebdomadaire consacre, le 26 février, un dossier aux nouvelles approches liées à l'aménagement et à la protection du littoral. Parmi les opérations préfiguratrices de cette « nouvelle vision » privilégiée par le ministère de la Transition écologique, celle réalisée dans l'Hérault autour du lido du Petit et du Grand-Travers, de Carnon à La Grande-Motte, « figure parmi les plus abouties », souligne Le Moniteur. En deux tranches (totalisant 14 km) réalisées entre 2000 et 2014 pour 12 M€, les travaux ont éloigné ou supprimé la route côtière, pour rendre la dune à la nature. « Ce projet rappelle que la fuite en avant dans les infrastructures n'est plus supportable, ni nécessaire », commente son concepteur, le paysagiste Alfred Peter. L'opération, associant le bureau d'études Ingérop, n'a pas freiné la fréquentation, et la dune s'est naturellement regarnie en sable.
Record de plaintes contre l'aéroport de Toulouse
« En à peine deux mois, le CCNAAT (collectif contre les nuisances aériennes dans l'agglomération toulousaine) a recensé près de 5 000 plaintes de riverains sur son site internet. Cette forte augmentation serait liée à la mise en place de nouveaux couloirs aériens pour l'aéroport Toulouse-Blagnac », rapporte la station de radio dans un reportage diffusé le 24 février. Et dans certaines communes limitrophes, des collectifs sont actuellement en train de voir le jour, comme à Frouzins. « Depuis qu'ils ont changé les couloirs aériens, on a des nuisances quand il y a du vent d'autan (les avions décollent dans des directions différentes en fonction du vent) », témoigne une habitante qui a demandé une réunion au maire de sa ville. Conclusion de France Bleu : « Les nuisances vont certainement devenir un enjeu pour les élections municipales. »
Stop aux cinémas en périphérie
Dans un entretien accordé au quotidien publié le 23 février, Henry Maître, le créateur de la société toulousaine ID Ciné, considère que le cinéma de proximité constitue l'avenir du secteur. Le dirigeant explique qu’il se « tue à dire aux élus : arrêtez de construire des multiplex en périphérie ». Toujours selon Henry Maître, dont la société compte à son actif la construction de cinq cinémas, le credo c’est d'abord « un cinéma de centre-ville qualitatif ». Et quand il dit « ville », le patron d’ID Ciné entend « ville moyenne », comptant de 12 à 15 000 habitants. « Exactement le profil de Castelnaudary, dont ID Ciné a construit le cinéma Véo, inauguré en décembre et qui est déjà un succès », commente L'Indépendant.
