Hebdo du mardi

En coulisse

Les Grands Buffets victimes des appétits asiatiques ?

Parmi les plus gros restaurant hors Paris en termes de CA (14 M€) et de fréquentation (340 000 repas par an), Les Grands Buffets (110 salariés, Narbonne) se disent victimes de contrefaçon intellectuelle et de parasitisme de la part d’investisseurs chinois, comme le révèle La Lettre M le 25 juin. « Deux frères ont ouvert, en deux ans, deux établissements en France, identiques en tous points à notre concept : La Table d’Oc à Villeneuve-les-Maguelone (34) et La Table d’Arcins à Bègles (33) », indique Louis Privat, fondateur et PDG des Grands Buffets.  Et Louis Privat vient de découvrir sur Internet la création, à Hong Kong, du restaurant panoramique… The Grand Buffet, au dernier étage d’une tour de standing. Le chef étoilé français Joël Robuchon a associé son nom au groupe Lisboa Food & Wine LTD, qui exploite ce restaurant. « Joël Robuchon est un immense chef. Mais qu’un ambassadeur de la restauration française associe son nom à une entreprise qui siphonne et affaiblit notre savoir-faire, c’est hallucinant. » Réponse de Guy Job, associé historique de Joël Robuchon : « Nous ne sommes pas au courant. Joël Robuchon a, certes, signé à Macao et Honk Kong avec le groupe Lisboa Food & Wine LTD, pour le développement en franchise d'ateliers et de salons de thé à Hong Kong, et d'un restaurant à Macao.  Ce groupe est tentaculaire en Asie, avec des casinos, des hôtels... Nous ne sommes pas au courant de toutes leurs activités. En l'occurrence, je découvre cet élément. » Sa réponse à Louis Privat ? « S'il a été piraté, je compatis. Mais en même temps, dans certains pays, l'antériorité prime : c'est celui qui tire en premier qui est protégé. Et le nom des Grands Buffets n'est pas si original. Joël Robuchon a son Atelier, et il y a 700 restaurants en France qui portent ce nom ! » Ces prétendus plagiats surviennent alors que les Grands Buffets s’apprêtent à dupliquer leur concept dans de grandes capitales européennes.

Connecté

Jean-Claude Gayssot (73 ans), ancien ministre des Transports de Lionel Jospin et député de Seine-Saint-Denis, aujourd'hui président du port de Sète-Frontignan (34), crée sa page Facebook. « Vous y trouverez mes actualités, mais aussi mes analyses et points de vue sur l’actualité politique, écrit-il sur la page (...) J'attache une attention toute particulière à la protection internationale de l'environnement et au développement durable, qui sont nos seuls gardes-fous face aux catastrophes annoncées », décrit l'élu natif de Béziers, qui rappelle son passé syndical à la SNCF et ses débuts en tant que manœuvre dans le bâtiment. 

Départ

Arrivé en avril, Grégoire Olivero de Rubiana, directeur de la communication du producteur-négociant en vin audois Gérard Bertrand (300 salariés, 110 M€ de CA, Narbonne), est sur le départ. Son successeur est déjà recherché.

Plus là

Philippe Lasterle n'est plus le délégué général du Medef Occitanie (présidente : Sophie Garcia). Arrivé en mars, la collaboration a été stoppée pendant la période d'essai. Un recrutement est lancé pour pourvoir le poste. Sur sa fiche de poste : la constitution d'une équipe interne, la transformation numérique du Medef, la création et la mise en place d'outils et fonctions supports pour le réseau patronal, la conduite de projets avec la Direccte, Pôle emploi, la préfecture, la Région...

Odette

Lors de la soirée de la CPME 31, le 26 juin à Toulouse, Samuel Cette, son président, prévient ses adhérents au sujet des risques de dérapage de la cotisation foncière des entreprises (CFE). « Faites-nous remonter le montant de cette taxe rue par rue, quartier par quartier. Dans une même commune, son montant pourra être multiplié par trois selon les secteurs. Ces informations nous permettront d’alimenter Odette, l’observatoire des taxes territoriales des entreprises, en indiquant aux entrepreneurs les communes où les ponctions sont prohibitives. »

Pôle

Selon une source proche, le pôle de compétitivité Aerospace Valley (819 adhérents), qui rassemble les acteurs régionaux de l’aéronautique, du spatial et des systèmes embarqués, va « plancher tout l’été » sur un dossier de candidature dans le cadre de la future phase 4 des pôles, qui doit s’ouvrir en 2019. « Il n’en restera probablement à terme qu’une vingtaine en France (contre 67 aujourd’hui, dont 14 implantés en Occitanie ou associés au territoire, NDLR). Il faut en être ! », glisse notre source, qui souhaite que le dossier soit bouclé « à la rentrée ».

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