Hebdo du mardi

En coulisse

Commerce : la guerre Frey/Socri bat son plein à Montpellier

Les pro­cé­dures ju­ri­diques entre les opé­ra­teurs com­mer­ciaux Frey (Reims) et Socri (fa­mille Cham­bon) sont en train de re­tar­der la li­vrai­son de leurs pro­jets res­pec­tifs : construc­tion de « Shop­ping pro­me­nade Ode à la mer » à Pé­rols (Frey) et ré­ha­bi­li­ta­tion du Po­ly­gone (Socri), au centre de Mont­pel­lier. Concer­nant le pro­jet de ré­ha­bi­li­ta­tion du centre com­mer­cial Le Po­ly­gone à Mont­pel­lier (45 400 m2, 50 M€ de tra­vaux, Agence Vi­guier & As­so­ciés), le dé­mar­rage des tra­vaux était an­noncé début 2018. Selon la Socri, ils pour­raient fi­na­le­ment com­men­cer fin avril/début mai. L’opé­ra­teur main­tient tou­te­fois l’échéance pour la li­vrai­son : no­vembre 2019. Quant à « Shop­ping pro­me­nade Ode à la mer » (110 000 m2, ar­chi­tecte : L 35, amé­na­geur de la zone : SA3M, 325 M€ d’in­ves­tis­se­ment), la li­vrai­son ini­tia­le­ment pro­gram­mée cou­rant 2020 pour­rait avoir lieu en 2021. Selon une source proche, Frey et Socri ont tous deux, de ma­nière di­recte ou in­di­recte, dé­posé des re­cours gra­cieux* à l'en­contre des per­mis de construire de leur concur­rent. Ces re­cours ont été re­je­tés par les maires de Pé­rols (Jean-Pierre Rico) et de Mont­pel­lier (Phi­lippe Sau­rel). Les opé­ra­teurs ont en­core en­vi­ron un mois pour dé­ci­der de faire des re­cours conten­tieux**, ou pas. Des re­cours conten­tieux de plus en plus cou­rants, et ce au ni­veau na­tio­nal. « Au­pa­ra­vant, les groupes im­mo­bi­liers étaient fo­ca­li­sés sur leur dé­ve­lop­pe­ment. Dé­sor­mais, ils ont grandi et veillent sur­tout à dé­fendre leur pré carré et cela passe par des re­cours pour ra­len­tir les pro­jets des concur­rents. »
* Adres­sés à l'ins­truc­teur du pro­jet, en l'oc­cur­rence les Villes de Pé­rols et de Mont­pel­lier ; ** Adres­sés au juge ad­mi­nis­tra­tif.
 

Micro-entrepreneur

Lors de la si­gna­ture d’une conven­tion, le 15 fé­vrier, entre Pas­cal La­costa, nou­veau pré­sident de la FFB Gard et Xa­vier Douais, pré­sident de la CPME Gard, Pas­cal La­costa s’in­quiète de la vo­lonté du gou­ver­ne­ment de « ren­for­cer le sta­tut de mi­cro-en­tre­pre­neur ». Il s'agit d'après lui « de faire sor­tir des gens des sta­tis­tiques du chô­mage. Les contraintes ad­mi­nis­tra­tives sont bien moindres pour les mi­cro-en­tre­pre­neurs, que ce soit en termes de qua­li­fi­ca­tion, d’obli­ga­tion de sé­cu­rité ou de for­ma­tion. Nous de­man­dons aussi une éga­lité de trai­te­ment sur le plan fis­cal et so­cial. » Ce sta­tut du mi­cro-en­tre­pre­neur et la ré­forme de l’ap­pren­tis­sage fe­ront l’ob­jet, le 3 mai à 8h, d’un pe­tit-dé­jeu­ner de la CPME Gard, or­ga­nisé dans les lo­caux de la FFB Gard, à Nîmes.

Maîtres de forge

Sa­muel Hervé, pré­sident du Medef Mont­pel­lier, ne mâche pas ses mots vis-à-vis de cer­tains pa­trons, le 27 fé­vrier : « Avec la Loi tra­vail, la fu­ture loi Pacte de Bruno Le Maire (mi­nistre de l'Éco­no­mie, NDLR) et les évo­lu­tions des men­ta­li­tés chez les nou­velles gé­né­ra­tions, les pa­trons ne pour­ront pas conti­nuer à se com­por­ter comme des maîtres de forge qui ont pou­voir de droit divin sur leurs col­la­bo­ra­teurs. Ceux-ci res­tent dans une en­tre­prise parce qu’ils sont bien, et trouvent du sens. La prise en compte de cette évo­lu­tion est un enjeu ma­jeur pour les PME. »

Eurovia

Pour­quoi Eu­ro­via a-t-il re­pris (pour un mon­tant non com­mu­ni­qué) la PME fa­mi­liale gar­doise Groupe Ro­bert (145 sa­la­riés, CA 2016 : 29,9 M€, Ver­feuil), comme ré­vélé dans La Lettre M 1507 du 20 fé­vrier ? « Cette ac­qui­si­tion ren­force le maillage local en Oc­ci­ta­nie d’Eu­ro­via et per­met de dé­ve­lop­per ses ac­ti­vi­tés de tra­vaux rou­tiers, de car­rières et d’usines d’en­ro­bés dans les dé­par­te­ments du Gard, de la Lo­zère et de l’Ar­dèche », pré­cise la fi­liale de Vinci. 

Com'

Créa­tion de l'agence de com­mu­ni­ca­tion Les Mous­saillons (Mont­pel­lier), sur un cré­neau ori­gi­nal : pous­ser à com­mu­ni­quer sur leur ac­tua­lité des en­tre­prises... qui n'ont pas pour ha­bi­tude de com­mu­ni­quer. La cible : « Des pe­tites struc­tures, comme les vi­ti­cul­teurs, les créa­teurs d'en­tre­prise, les ar­ti­sans... Il y a un cré­neau à prendre. Beau­coup d'ac­teurs éco­no­miques de taille mo­deste pensent que les re­la­tions presse sont ré­ser­vées aux grands comptes. On leur ex­plique qu'au contraire, les choses peuvent être simples et ra­pides », ex­plique Élo­die Do­na­tella, co­gé­rante avec Loïc Vincent.

Recrutement

Tou­louse Mé­tro­pole (750 000 ha­bi­tants) re­crute un conseiller au dé­ve­lop­pe­ment ur­bain de son pré­sident, Jean-Luc Mou­denc. Le can­di­dat re­tenu as­su­rera le « suivi trans­ver­sal » de dos­siers re­la­tifs à l'ur­ba­nisme, au sta­tion­ne­ment, au dé­ve­lop­pe­ment du­rable, à la pu­bli­cité ou à l'amé­na­ge­ment des berges de la Ga­ronne et des ca­naux au sein du ca­bi­net « mu­tua­lisé Mai­rie et Mé­tro­pole » pré­cise l'offre d'em­ploi. 

Funéraire

Lan­ce­ment, le 13 mars à Tou­louse, de « France Tom­bale, la start-up qui ré­vo­lu­tionne le fu­né­raire ». Créée l'an der­nier par Jé­rémy Dols et Laurent Pra­diès, l'en­tre­prise tou­lou­saine offre la pos­si­bi­lité de créer en ligne, grâce à un outil 3D, un mo­nu­ment fu­né­raire per­son­na­lisé « selon les sou­haits et les croyances de cha­cun » et fa­bri­qué en France. France Tom­bale, qui dit pri­vi­lé­gier des fa­bri­cants et ma­té­riaux fran­çais, tra­vaille no­tam­ment avec des ar­ti­sans tar­nais pour la créa­tion de mo­nu­ments en gra­nit du Si­dobre.

Pluie

Mal­gré la dy­na­mique du mar­ché du lo­ge­ment neuf, les ventes de ma­té­riaux de construc­tion sont en nette baisse de­puis le début de l’an­née dans l’aire ur­baine tou­lou­saine, et plus lar­ge­ment en Haute-Ga­ronne. En cause, les mau­vaises condi­tions mé­téo­ro­lo­giques en­re­gis­trées ces der­nières se­maines. « La plu­part des chan­tiers ont été re­tar­dés par une suc­ces­sion d’épi­sodes plu­vieux in­ha­bi­tuels à cette pé­riode de l’an­née », constate un im­por­tant né­go­ciant ré­gio­nal. Selon Météo France, le cumul des pré­ci­pi­ta­tions est en hausse de près de 50 % par rap­port à la nor­male dans ce dé­par­te­ment.

Casino

Suite à l’in­car­cé­ra­tion de son PDG Pas­cal Pes­siot le 7 fé­vrier der­nier (La Lettre M n°1507), le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de la SFC (so­ciété fran­çaise de ca­si­nos) vient de nom­mer son suc­ces­seur, Car­los Ubach, jus­qu’ici di­rec­teur gé­né­ral dé­lé­gué du ca­si­no­tier. Son poste est dé­sor­mais oc­cupé par l’au­dois Da­niel Reyne, an­cien di­rec­teur du ca­sino de Gruis­san (11). La SFC an­nonce par ailleurs son in­ten­tion de pour­suivre le pro­jet de re­prise du ca­sino de Lu­chon (31) dont elle avait dé­cro­ché l’au­to­ri­sa­tion d’ex­ploi­ter en 2016. La ré­ou­ver­ture de l’éta­blis­se­ment est an­non­cée en juin 2018.

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