Hebdo du mardi
Décideurs
Vincent Dunez, FNTV Occitanie Méditerranée
Vincent Dunez est élu à la présidence de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) Occitanie Méditerranée. Il succède à Patrick Gaillard. Élu à l’unanimité, Vincent Dunez est directeur général du groupe Ruban Bleu, autocariste dont le siège est à Rodez (12). L’entreprise emploie 600 salariés et dispose d’une flotte de 530 véhicules. En 2019, son chiffre d'affaires était de 35 M€. Avant de prendre les rênes de Ruban Bleu, Vincent Dunez a occupé successivement les fonctions de directeur de filiale chez Keolis de 1995 à 2005, directeur de la station de ski du Lioran (15) de 2005 à 2007 et directeur général du réseau de transport de Pau-Béarn-Pyrénées mobilités Idelis jusqu'à fin 2016.
Christian Combes, Ordre des architectes Occitanie
« D’un point de vue économique, les agences d'architecture régionales ont souffert », confie à La Lettre M Christian Combes, président de l’Ordre des architectes Occitanie, qui constate que « la profession est tendue en termes d’accès à la commande et de rémunération ». Un phénomène dû à la fois à la crise économique, aux contraintes sanitaires et au décalage de certains projets en 2021, année électorale. Depuis quelques mois, « les projets reprennent », se réjouit Christian Combes, qui souhaite que soient favorisées « la rénovation et la réhabilitation plutôt que le neuf ». « Nous ne sommes pas sur une planète infinie, argumente-t-il. D’où notre réflexion, qui consiste à privilégier ce qui est déjà là, c’est-à-dire à miser sur le stock énorme de bâtiments existants. »
Sylvie Sammut, Montpellier Management
Sylvie Sammut est la nouvelle directrice de Montpellier Management. Professeur des universités en entrepreneuriat et management stratégique, elle succède à Marie-Christine Lichtlé. Sylvie Sammut était auparavant directrice adjointe chargée de la formation. Rattaché à l'Université de Montpellier, Montpellier Management compte 150 collaborateurs dont 90 enseignants-chercheurs et 4 000 étudiants.
Emmanuel Clausel, domaine Uma
Emmanuel Clausel, anciennement promoteur immobilier à la tête d'Urbat, s'apprête à injecter près de 15 M€ dans un vaste projet œnotouristique en territoire Pic Saint-Loup. Autour d'une revalorisation du vignoble du domaine de Valcyre, qu'il vient de racheter et de rebaptiser Uma, l'entrepreneur montpelliérain prévoit un hôtel 5* avec deux restaurants dont un gastronomique, une galerie d'art et une école du goût. « Nous disposons de 23 hectares de vignes dont douze en AOP Pic Saint-Loup. Nous sommes actuellement en train de finaliser l’acquisition des 17 hectares de vignes du domaine voisin, propriété du Bourguignon Jean-Marc Boillot », explique Emmanuel Clausel à La Lettre M. En termes de potentiel de production, il restera encore 20 hectares à planter dans les prochaines années pour atteindre au total 60 ha de vignes. Parallèlement à cette activité viticole, Emmanuel Clausel souhaite créer un vaste complexe d’hôtellerie-restauration sur les 2 800 m2 de bâti disponibles. L’investissement est estimé à près de 12 M€, « financés sur fonds propres », précise Emmanuel Clausel. Une ouverture est prévue en janvier 2024.
Emmanuel Vierne, agence Gau (ex-Atelier Garcia-Diaz)
Nouvelle année, nouvelle ère et nouveau nom pour les agences montpelliéraines d’architecture, d’urbanisme et de paysage Atelier Garcia-Diaz et Grand Angle, qui s’appellent désormais Gau. L'architecte Emmanuel Vierne est appelé à prendre la gérance de cette nouvelle entité en succédant prochainement à Antoine Garcia-Diaz, fondateur. Aux côtés de MŒX (maîtrise d’œuvre, président : Alain Cescut, également DG de Gau), l’agence Gau entend initier et collaborer à des projets « singuliers, écoresponsables et durables en plaçant l’humain, l’usage et l’environnement au cœur de (sa) démarche ». L’agence, qui emploie 35 collaborateurs, a contribué à la réalisation de 12 000 logements, 285 000 m2 d'équipement, réaménagé trente centres-villes, aménagé 38 quartiers et six lignes de tramway.
Kléber Mesquida, CD 34
Alors que le budget primitif 2022 du Département de l’Hérault sera voté sous peu (1,6 Md€), le président Kléber Mesquida profite des vœux à la presse pour évoquer l’impact de la crise sanitaire sur le budget de la collectivité. « Le budget 2020 a été impacté de 140 M€. Cela a eu pour effet de faire appel massivement à l’emprunt (175 M€, NDLR) pour boucler le budget 2021, sinon aucun investissement n’aurait pu être réalisé », indique l’élu. L’attractivité du territoire (15 000 nouveaux arrivants par an) et l’effet télétravail ont toutefois généré « 70 M€ de recettes issues des droits de mutation suite aux transactions immobilières. Mais cela reste conjoncturel car il y a moins de logements mis en chantier », pointe l’élu, avouant resserrer les budgets faute de pouvoir utiliser le levier fiscal. Parmi les projets à venir : construction de trois collèges (Port-Marianne à Montpellier, Juvignac, Maraussan, 70 M€) ; pose de 110 000 prises d’ici fin 2022 parachevant le raccordement à la fibre des 286 communes de la zone d’initiative publique (230 000 prises au total) ; construction de la Maison du Littoral à Vic la Gardiole d’ici 2024… La collectivité va aussi accompagner la création de maisons départementales de santé pluridisciplinaires ou encore des tiers-lieux en partenariat avec les intercommunalités…
Jean-Luc Lagleize, Assemblée nationale
Avec la députée du Tarn-et-Garonne Sylvia Pinel (PRG), Jean-Luc Lagleize, député de la Haute-Garonne (MoDem), est le co-rapporteur d'une mission d'information sur l'avenir du secteur aéronautique en France. Ils ont présenté leur rapport à la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale le 12 janvier. Au total, 46 propositions sont formulées, visant à répondre à deux grandes problématiques liées au transport aérien, « les effets de la pandémie de Covid-19 sur le trafic, d’une part, et les conséquences environnementales du transport aérien ainsi que le vif débat qui en résulte sur la place que doit occuper l’avion dans les modes de vie de demain, d’autre part ». Mettant en avant, sur une perspective de moyen terme, les sujets d'innovation liés à l'avion électrique et hydrogène – qui doivent être davantage soutenus, selon eux–, les deux parlementaires appellent à la vigilance face aux conséquences potentielles de l'arrêt de soutiens conjoncturels à la filière, mais aussi du « remboursement trop rapide » des aides qui ont été octroyées durant la crise sanitaire. Enfin, ils suggèrent la création d'un « champion national » de la formation aux métiers de l'aéronautique et de l'aérien, regroupant l'Isae-Supaero, l'Enac, l'Onera et l'IRT Saint Exupéry. Des institutions toutes basées – ou disposant d'implantations majeures – dans la Ville rose.
Sur le sujet de la décarbonation, les rapporteurs, qui estiment que « l’avenir du secteur aérien est aujourd’hui largement conditionné à celui des énergies fossiles », recommandent le « développement de technologies aéronautiques propres, en particulier des carburants d’aviation durable ». Et d'ajouter : « La décarbonation du transport aérien est l’occasion pour l’industrie aéronautique de se mobiliser autour de projets structurants qui s’accompagnent d’une évolution des procédés et des compétences. »
Olivier Rolland, Toulouse White Biotechnology
« On a complètement redressé la barre », se félicite Olivier Rolland, directeur exécutif de TWB (Toulouse White Biotechnology). Le démonstrateur préindustriel, qui avait dû fermer ses portes quelques semaines en 2020 à cause de la crise sanitaire et avait par conséquent perdu des contrats, a vu son chiffre d’affaires 2021 repartir à la hausse. « Nous devrions clôturer l’année 2021 autour de 8 M€, soit quasiment le niveau d’avant-crise (8,4 M€ en 2019, NDLR) », estime Olivier Rolland. Il s’attend d’ailleurs à voir ce chiffre progresser encore en 2022.
Installé depuis un an dans de nouveaux locaux (6,5 M€ investis) au sein du campus de l’Insa Toulouse, TWB a repris son activité à un rythme soutenu. Grâce aux équipements de pointe installés dans les plateformes « ingénierie des souches » et « fermentation », il propose aux industriels de divers secteurs (santé, agroalimentaire, chimie, cosmétique…) de réaliser des tests en phase préindustrielle. Équipés de fermenteurs (équipement pour cultiver des micro-organismes et cellules) de diverses tailles – de 500 millilitres à 300 litres – les industriels peuvent optimiser leurs procédés et se rapprocher peu à peu de l’échelle de production industrielle en sortant leurs premiers lots.
« Nous envisageons d’installer, sous deux ou trois ans, un fermenteur de 2 m3, soit 2 000 litres, dans un bâtiment qui serait construit à cet effet. C’est un projet à 13 M€ qui sera porté par TWB, le Critt (Centre Régional d’Innovation et de Transfert de Technologie, NDLR) et l’Insa », indique Olivier Rolland.
Jean-François Lefebvre, CHU de Toulouse
Il est nommé, par décret du 7 janvier, directeur général du centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse. Directeur du CHU de Limoges depuis le 15 décembre 2015, Jean-François Lefebvre succède à Marc Penaud, qui avait quitté ce poste en décembre dernier. Ancien élève de l’École nationale de santé publique, Jean-François Lefebvre a débuté sa carrière en 1990 comme directeur des affaires financières du CHU de Nîmes avant d’en devenir directeur de l’évaluation, des finances et du système de l’information, et directeur de la recherche (1996-2000). En 2000, il a été nommé directeur de la stratégie et des travaux du CHU de Nice. Un poste qu’il a occupé pendant sept ans avant de rejoindre en 2007 le centre hospitalier de Cannes, dont il a assuré la direction jusqu’en 2015.
Mickaël Nogal, Association nationale des industries alimentaires
Député LREM de la 4° circonscription de la Haute-Garonne depuis 2017, il est nommé directeur général de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania, président : Jean-Philippe André) après avoir décidé de ne pas se représenter aux prochaines élections législatives. Mickaël Nogal (31 ans) prendra ses fonctions le 1er mars prochain à l’issue de la session parlementaire. Il succède à Catherine Chapalain.
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