Hebdo du mardi
Revue de presse
Monde
Les centres commerciaux satisfaits des aides de l'État
Les dirigeants des centres commerciaux font contre mauvaise fortune bon cœur, analyse le quotidien le 17 mars. « Nous préférerions ne pas être fermés. Aucune étude scientifique ne prouve que des contaminations ont lieu dans les commerces. Le gouvernement n'a pas justifié ces mesures, ce qui les rend illégales. Mais les aides de l'État nous satisfont » commente Jacques Ehrmann, président du Conseil national des centres commerciaux (CNCC). Les complexes de plus de 10 000 m2, soit les deux tiers des centres commerciaux français, ont tiré le rideau en février ou mars. Les autres subissent le couvre-feu à 18 heures. Et en 2020, tous ont été fermés pendant trois mois. Les ventes ont plongé de 25 % sur l'année et la plupart des locataires, eux-mêmes touchés, ont rechigné à payer leur loyer. Mais le gouvernement a multiplié les soutiens, rappellent Les Échos. Pour les commerçants, le fonds de solidarité a été porté à 200 k€. Surtout, les commerçants sont en passe de bénéficier, toujours après négociation avec la Commission européenne, d'une véritable indemnisation des charges et des loyers pour les périodes de fermeture en 2021. « Les tenanciers de boutiques n'auront plus d'excuse pour ne pas payer les propriétaires des murs. »
Les recettes publicitaires en baisse de 11,4 % en 2020
Les recettes publicitaires nettes totales du marché publicitaire (télévision, cinéma, radio, presse, affichage, internet...), incluant le digital, s’élèvent à 13,337 Md€ pour l’année 2020, en baisse de 11,4 % par rapport à 2019, indique une étude publiée (le 15 mars) sur le site du mensuel spécialisé dans la communication. « Tous les médias mesurés sont en régression, il s’agit d’une répercussion directe de la crise sanitaire qui a affecté la dynamique du marché publicitaire », indique l’Institut de recherche et d'études publicitaires (Irep). Dans ce contexte baissier, certains médias tirent mieux leur épingle du jeu, à l'image de la télévision qui connait in fine la plus faible régression à - 11 %, alors que 2019 était une année quasiment stable à - 0,7 %. La radio a connu une baisse (- 12,7 % ) tout au long de l’année, « alors qu’en 2019 le média montrait une dynamique positive à + 1,7 % ». La presse dans sa globalité (PQN, PQR, PHR, magazines, presse spécialisée et gratuits) voit ses recettes diminuer de 23,7 %, « une baisse conséquente alors que l’année 2019 affichait une décroissance restreinte de -4,1 % », souligne CB News.
Les salariés français plus adeptes du télétravail qu'ailleurs
Le 18 mars, l'hebdomadaire publie en exclusivité les résultats d'une étude menée par le groupe Avaya - leader mondial des solutions de communication en entreprise - montrant que les salariés français sont plus favorables au télétravail que leurs voisins européens. Près de la moitié d'entre eux (49 %) veut adopter « un modèle de travail hybride, et notamment partager du temps de travail entre le bureau, le domicile ou un autre endroit ». C’est plus qu’en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Autriche. Et de manière générale, le télétravail tente davantage les Millenials (62 %) que les baby-boomers (44 %). Pour Emmanuel Schupp, DG France Avaya, « ce test grandeur nature du télétravail dans le contexte de la crise sanitaire a permis de mesurer l’efficacité des solutions tant au niveau de leur mise en place que de la productivité des salariés dans un contexte totalement inédit. Les bureaux deviendraient de plus en plus des lieux de rencontre et d'échanges. »
Occitanie
Le SOS des stations thermales
Le quotidien se penche (le 17 mars) sur le sort des 113 établissements thermaux impantés dans 89 villes de France « qui ne savent pas quand ils pourront de nouveau accueillir les curistes ». La situation est critique pour les 30 % d’établissements thermaux gérés en régie publique. Déjà moins solides financièrement, ils n’ont eu accès au dispositif de chômage partiel que le 1er décembre 2020, et ne sont, de par leur statut, éligibles ni au fonds de solidarité ni au PGE. L’incertitude demeure quant à leur accession au dispositif de remboursement des charges fixes. « Sans la commune en soutien, on ne serait pas bien du tout, expose Alain Laguerre, directeur des thermes d’Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées). C’est elle qui a pris le relais pour payer les charges fixes, et cela bloque tous les investissements municipaux. Cela ne pourra pas durer éternellement. »
La région carbure au diesel
Si la part des voitures roulant au diesel est en baisse constante depuis 10 ans, elle reste majoritaire notamment en Occitanie, première région diesel de France explique la chaîne dans un reportage diffusé le 15 mars. « En Lozère, on aime les véhicules diesel. Et on a adopté le gazole depuis longtemps comme principal carburant. Dans ce département rural, 71 % des véhicules immatriculés sont des diesel contre 55 % en France, explique France 3. Tous les départements d'Occitanie, région championne de France du diesel, sont d'ailleurs très au-dessus de la moyenne nationale. Le Gers et le Tarn-et-Garonne talonnent la Lozère avec 69 %, l'Aveyron 68 % et 67 % en Ariège. Le moteur diesel - étant plus solide, plus robuste et ayant une longévité plus importante que les moteurs essence - a été largement choisi par les automobilistes ruraux. Une économie non négligeable quand on doit parcourir beaucoup de kilomètres chaque année. »
L'essor des réseaux de santé
Le site d'information spécialisé évoque (le 17 mars) le développement des réseaux de santé dans la région. « La maison des réseaux, à Montpellier (Hérault), est ainsi devenue l’une des têtes de pont de Réso Occitanie, qui fédère depuis deux ans les réseaux de santé de cette région (cancers, périnatalité, soins palliatifs…). Ces regroupements ont permis de renforcer leur présence sur le territoire en les structurant et en montant des actions communes », explique l'article évoquant la fusion, en 2018, des fédérations Résod'Oc (ex-Languedoc-Roussillon) et Résomip (ex-Midi-Pyrénées) ayant donné naissance à Réso Occitanie.