Hebdo du mardi

Revue de presse

Monde

Le grand bond en avant de l’e-commerce

Le Monde

« À la faveur de la crise, elle s’est installée comme une nouvelle habitude de consommation pour 42 millions de Français. La vente en ligne a représenté 112 milliards d’euros en 2020, en hausse de 8,5 %, selon les données publiées par la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) », analyse le quotidien dans un dossier publié le 7 février. L’e-commerce représente désormais 13,4 % du commerce de détail, contre 9,8 % en 2019. Soit un bond de 3,6 points. « L’année a été exceptionnelle », commente Marc Lolivier, délégué général de la Fevad pour qui « l’e-commerce a joué un rôle d’utilité sociale important. » Un million et demi de Français ont basculé dans l’achat en ligne en 2020, selon la société Médiamétrie. Initiés au commerce à distance pendant les deux confinements avec la fermeture des magasins, les Français en ont aussi pris l’habitude grâce au « télétravail, car ils sont présents pour réceptionner leurs achats ».

Agriculteurs, industriels... : ces victimes collatérales de la fermeture des restaurants

Le Figaro

Dans une enquête publiée le 10 février, le quotidien évoque l'impact de la fermeture des restaurants sur l'activité des prestataires de service du secteur qui « ont vu un débouché crucial se tarir ». « Restaurants et bars sont loin d’être les seuls à souffrir de leurs fermetures administratives. Celles-ci frappent en fait tout un écosystème: agriculteurs, industriels de l’agroalimentaire, distributeurs, prestataires de services… », explique Le Figaro. Si les Français n’ont pas cessé de s’alimenter, certains acteurs de la filière, comme les producteurs de fromages AOP, les viticulteurs et les brasseurs, ont vu se fermer 30 à 50 % de leurs débouchés. Autres victimes : les producteurs de pomme de terre, chips, frites et purée étant les accompagnements stars des restaurants et cantines. « On s’en sort mieux qu’au premier confinement, car les cantines sont ouvertes et la vente à emporter et la livraison fonctionnent bien, notamment dans les fast-foods, détaille Bertrand Ouillon, patron de l’interprofession de la pomme de terre industrielle. Mais cette fermeture qui s’éternise finit par être pénalisante. »

Comment le gouvernement veut aider les PME exportatrices

Les Échos

« Après un déficit commercial qui s'est creusé à 62,5 milliards d'euros et une chute de 16 % des exportations l'an passé, il y a urgence à redonner foi et moyens aux PME françaises qui lorgnent les marchés extérieurs. Le gouvernement a débloqué 250 millions d'euros pour y arriver », résume le quotidien dans son édition du 8 février. Un point est encourageant : le nombre d'entreprises exportatrices a peu baissé en 2020 malgré la crise. L'an dernier, plus de 128 000 entreprises françaises ont ainsi vendu leurs produits à l'extérieur des frontières. « Mais le retour des exportations à leur niveau d'avant-crise n'est pas acquis à court terme », soulignent Les Échos. D'abord parce que le taux de change effectif de l'euro a grimpé de 6 % depuis le début de la pandémie. Une hausse qui risque de peser sur la compétitivité des entreprises françaises sur les marchés étrangers. Ensuite, l'aéronautique, dont les exportations ont chuté de 30 milliards d'euros l'an passé, semble durablement affectée. Enfin, parce que, comme les Douanes le reconnaissent, « la France a perdu des parts de marché en 2020 ».

Occitanie

Dragage vertueux à Port-Camargue

France 3

Dans un reportage diffusé le 11 février, la chaîne régionale évoque le lancement du chantier de dragage du chenal sud de Port-Camargue dans le Gard. L'opération doit permettre de retrouver le tirant-d'eau nécessaire pour les bateaux qui l'empruntent, tout en réutilisant sur place les matériaux enlevés au fond de l'eau. « Le sable nettoyé rechargera la plage et les sédiments vaseux recyclés se transformeront en pistes piétonnes. Un chantier vertueux, fruit de la collaboration avec plusieurs autres ports de la baie d'Aigues-Mortes, de Frontignan à Port-Camargue en passant par Palavas, Pérols et Carnon qui ont profité d'aides financières en échange du respect de l'environnement », explique France 3. .

Les choristes ont leur masque

Aujourd'hui en France

« Aertec, une entreprise toulousaine, a déposé un modéle de masque étudié pour les chanteurs », explique le quotidien le 11 février. « Ce masque a changé ma vie, je l'utilise pour tous mes cours », assure Stéphane Ung, directeur musical de la maîtrise de Rambouillet (Yvelines) qui a conseillé la société pour concevoir un masque lavable adapté à la pratique du chant. « Dès le mois de mars, Aertec, entreprise sous-traitante de l'aéronautique, a en effet converti une partie de son activité dans la fabrication de masques grand public (...) et elle va prochainement équiper le chœur de Radio France avec son masque spécial choriste. »

Gérard Bertrand, le bio aux mille hectares

Le Point

L'hebdomadaire publie (le 10 février) un portrait du vigneron et négociant audois Gérard Bertrand devenu en un peu plus de 30 ans « le leader mondial de la biodynamie et du bio pour le vignoble français ». « À tout juste 22 ans, l'ancien rugbyman se retrouve à la tête du château Villemajou, situé dans le vignoble des Corbières, sur le terroir du cru boutenac. « La suite est faite de rencontres. L'œnologue Marc Dubernet, pionnier, avec son père, dans le métier d'œnologue conseil et dont le laboratoire, aujourd'hui dirigé par son fils Matthieu, est l'un des plus pointus dans le domaine de la viticulture bio. Mais aussi Jean-Claude Berrouet (le vinificateur de Pétrus durant trente ans), Aubert de Villaine (La Romanée-Conti)... »

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