Hebdo du mardi
Décideurs
Olivier Auradou, Occitanie Data
Il est nommé, le 17 juin, délégué général d'Occitanie Data. Diplômé de l'IUT journalisme de Tours puis journaliste professionnel pendant 16 ans à La Dépêche du Midi, Olivier Auradou est âgé de 40 ans. Il sera chargé de piloter la nouvelle structure, lancée le 18 avril, regroupant la Région Occitanie et 16 autres acteurs publics et privés (président : Bertrand Monthubert, conseiller régional PS délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche). Objectif : développer l'économie de la donnée dans la région.
Couplant intelligence artificielle, mégadonnées, respect de la vie privée et des données personnelles, Occitanie Data souhaite faire émerger des projets innovants dans la santé, l'environnement ou l'aménagement du territoire. Le potentiel d'activité représenterait déjà « plus de 50 M€ par an », selon la Région.
Tony Parker, Vogo
Jeune retraité, l’ancien basketteur et quadruple champion NBA Tony Parker rejoint le conseil d’administration de Vogo. La sportech montpelliéraine (PDG : Christophe Carniel, CA 2017 : 739 k€, 12 salariés), qui propose une solution technologique permettant aux spectateurs de suivre et revivre les actions d’un événement sportif sur leur smartphone, indique que cette nomination devrait être effective cet été. Vogo équipera la Tony Parker Adequat Academy (Lyon), destinée à accompagner des jeunes talents dans la construction d’un projet professionnel lié à l’univers du sport ou de la musique, dès cet été.
« Tony Parker entend jouer un rôle moteur dans le développement commercial de Vogo, indique l’entreprise. Le potentiel de conquête reste considérable à l’échelle internationale ! »
Patrick Caron, Agropolis International
Il est le nouveau président d'Agropolis International, l'association montpelliéraine qui réunit les acteurs de l'agriculture, l'alimentation, la biodiversité et l'environnement (entreprises, industries, ONG, chambres consulaires, pôles de compétitivité...). Patrick Caron succède à Jean-Luc Khalfaoui qui a rejoint l’équipe d’Agreenium (Paris), l’institut agronomique, vétérinaire et forestier de France, en qualité de chargé de mission international. Le mandat de Patrick Caron prendra fin en décembre 2021. Chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), Patrick Caron est aussi vice-président délégué aux relations internationales de l'Université de Montpellier et directeur international du projet I-Site Muse.
Il est par ailleurs docteur en médecine vétérinaires et titulaire d'un DEA santé publique et pays en développement.
Alain Salery, Le Lazaret
Alain Salery est le président de l’association Le Lazaret. Cette dernière gère le village-vacances Le Lazaret (27 ETP, 3,3 M€ de CA) à Sète, propriété de la Fondation du protestantisme, qui inaugure le 26 juin son restaurant panoramique de 350 couverts (1,8 M€ d'investissement). Au total, près de 4,5 M€ ont été investis dans un vaste programme de rénovation du site démarré en 2017. L'étape suivante est la construction d'un bâtiment regroupant 36 chambres haut de gamme. Le restaurant est réservé aux résidants du Lazaret, en individuel ou en groupe (entreprises et particuliers). En termes d’accueil, Le Lazaret compte 390 lits répartis dans 156 chambres, dont 126 classées 3*.
Philippe Mille, Artsynergie
Doté d'une longue expérience en tant directeur de la culture au sein de différentes collectivités territoriales et désormais dirigeant d’Artsynergie, Philippe Mille fait entrer l’art dans l’entreprise, autrement qu’en l’accrochant à ses murs. Il propose l'accueil d'un artiste en résidence, pendant une durée déterminée -minimum 4 semaines, maximum 8 semaine- afin que celui-ci y réalise une œuvre. Des temps formels entre le dirigeant, les salariés et l’artiste doivent favoriser « des changement de posture, exactement comme, en son temps, l’a fait l’entrée du design dans le monde de l’entreprise. » L’enjeu est de transformer et d’accompagner la stratégie de l’entreprise par l’art, poursuit Philippe Mille.
« Une entreprise peut avoir un problème d’image, être mal perçue ou encore être dotée d’un savoir-faire mais avec une incapacité à innover, détaille-t-il. L’art et son principe de création peut aider à y remédier, tout comme il va pouvoir, dans certaines situations, être une porte d’entrée à l’international avec l’accueil d’artistes étrangers. » L’œuvre d’art va se trouver à la jonction entre la problématique de l'artiste et celle de l’entreprise. « L’entreprise est gérée dans une logique rationnelle, or on s’aperçoit de plus en plus, que la jeune génération aspire à de nouvelles valeurs de l’ordre de l’irrationnel auxquelles l’art peut répondre », explique-t-il. C’est ce qu’il appelle « le pas de côté ».
Gilles Roche, Melies Business Angels
Gilles Roche est réélu à la présidence du réseau Melies Business Angels le 20 juin. Président depuis 2016, il est épaulé par Alain Ozan et Bernard Olivier (vice-présidents), Philippe Cattin-Vidal (secrétaire général), Carole Martin (trésorière) et Richard Pech (trésorier adjoint). Entre juin 2018 et juin 2019, le réseau a enregistré 115 demandes d’investissement, reçu 88 porteurs de projets en entretien et investi dans quatre start-up pour un montant de 500 k€. Melies Business Angels compte travailler sur un plan d’action en faveur du rajeunissement et de la féminisation de ses adhérents lors de ce nouveau mandat.
Philippe Robardey, Sogeclair
Le groupe d’ingénierie en hautes technologies Sogeclair (1 640 salariés, siège à Blagnac - 31), spécialisé dans les secteurs des transports et de la défense, annonce une augmentation de capital. L’opération sera réservée à la société Key’s regroupant des managers de l’entreprise aux côtés de son PDG, Philippe Robardey. Objectif : soutenir le développement de long terme du groupe. En cas de souscription de la totalité des actions proposées – 200 000 d’une valeur nominale de 1 euro -, le capital social de Sogeclair sera porté de 2,9 à 3,1 M€. Les souscriptions seront reçues du 17 juin au 12 juillet 2019. Philippe Robardey et sa famille resteront actionnaires majoritaires avec près de 65 % des parts sociales. En 2018, le chiffre d'affaires de Sogeclair s’est élevé à 159,4 M€. Philippe Robardey est également président de la CCI de Toulouse.
Pierre Aoun, LP Promotion
Directeur général du promoteur toulousain LP Promotion, Pierre Aoun prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de l’ordre de 250 M€ en 2019 (220 M€ en 2018). Un prévisionnel lié au volume d’activité programmé lors de l’exercice en cours. Le portefeuille de programmes à la vente s’élève actuellement à 50 unités. Depuis sa création en 1996, LP Promotion (170 salariés) a livré plus de 10 000 logements situés essentiellement dans les métropoles toulousaine et bordelaise ainsi qu’à Paris. Le groupe gère par ailleurs 15 résidences services pour étudiants. Cinq unités supplémentaires seront livrées d’ici à la fin de l’année pour atteindre un parc de près de 2 200 lots. Le promoteur renforce également ses positions en région Nouvelle-Aquitaine avec l’ouverture, mi-juin, d’une nouvelle agence implantée à Biganos (33). La seconde basée dans cette région, après celle de Bordeaux.
Alain Kryzanowski, Everlia
Donner une deuxième vie aux milliers de conteneurs maritimes déclassés chaque année sur les ports européens, telle est l’ambition d'Everlia. La société, créée début 2016 à Saint-Thibéry près de Béziers, équipe des conteneurs de domotique pour en faire des maisons et des bâtiments. « Nous avons enregistré 8 000 demandes. Notre capacité de production actuelle est de 120 à 130 conteneurs par an, avec un effectif d'une dizaine de salariés, indique à La Lettre M Alain Kryzanowski, dirigeant. Nous projetons d’investir 4,4 M€ dans une nouvelle usine de production de 20 000 m2 à Béziers pour 2020. Nous nous dotons aussi d’un centre de formation tourné vers la smart city et le BIM ainsi que d’un bureau d’études, Excity. » Le CA d'Everlia est passé de 80 k€ à 2 M€ en trois ans.
Excity est composé de deux architectes et un ingénieur structure pour répondre aux normes, aux demandes de permis de construire dans le but de transposer notre savoir-faire à l’international. « Il devrait atteindre 60 M€ d’ici 2 à 3 ans, 100 M€ en suivant, explique le dirigeant lors de son pitch devant un parterre d'investisseurs et de coachs à bord du Train de la French Tech, reliant Perpignan à Madrid le 19 juin. Nous sommes prêts pour une ouverture de capital afin de faire évoluer le process de production. »
