Les Grands Buffets
À compter du 1er mai, le restaurant narbonnais XXL Les Grands Buffets va mettre en place la semaine de 3,5 jours de travail pour 3,5 jours de repos pour ses chefs de rang et maîtres d’hôtels avec maintien intégral des salaires. « Un équilibre inédit dans le monde de la restauration » où « 1 jour travaillé = 1 jour de repos », indique l’établissement créé et dirigé par Louis Privat qui avait annoncé la mise en place de cette innovation sociale fin 2024. Cette démarche tend à « l’amélioration continue des conditions de travail des collaborateurs en vue d’optimiser l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle ». Selon ses possibilités, l’entreprise étudiera la possibilité d’étendre cette mesure à d’autres métiers. Les Grands Buffets emploie 220 salariés pour 29 M€ de CA en 2024.
Recruter sans pénaliser les confrères
Les Grands Buffets recrutent régulièrement et s’interdisent d’aller chasser les talents chez leurs confrères. « Les recrutements à venir porteront sur des candidats d’autres secteurs d’activités afin de les convaincre d’opter pour la filière restauration, indique le restaurant. Le but est d’attirer, par des conditions de travail et de salaire très attractives, de nouveaux professionnels dans une filière en fort déficit de main d’œuvre. »
Innover dans la restauration
L’héritage d’Auguste Escoffier (Maître Cuisinier) est omniprésent aux Grands Buffets et, tout comme le Maître à son époque, Les Grands Buffets font figure de pionnier en matière sociale et ont instauré dès 2019 un conseil d’entreprise qui considère les partenaires sociaux et représentants du personnel comme de véritables acteurs et co-constructeurs du développement d’une entreprise. Ce conseil d'entreprise est source d’actions innovantes comme l’illustre l’évolution du rythme de travail dans un secteur en tension selon France Travail. Les actions visant à soutenir les collaborateurs déjà engagées sont nombreuses, parmi elles : trois jours de repos hebdomadaire pour les personnels de cuisine et de service, une aide financière des collaborateurs en situation de surendettement grâce à des prêts sans intérêts, l'augmentation de 30 % en moyenne du pouvoir d’achat des collaborateurs par un contrat d’intéressement ou encore l'indexation des salaires à l’inflation avec une réactualisation tous les 6 mois depuis 2022...
