Bien sûr, il y a les incertitudes (géo)politiques, les marchés et les trésoreries fragiles, les PGE à rembourser, les talents à attirer et, à l’horizon, le mur des défaillances qui se profile froidement. Mais aussi inquiétants qu’ils puissent être, l’inventaire des périls et la litanie du chaos ne doivent pas occulter les signaux faibles porteurs d’espoir pour le monde économique régional. Car dans un environnement contraint, les fondamentaux demeurent, au premier rang desquels le dynamisme du territoire, son sens de l’innovation et de l’audace, son attractivité. L’Occitanie, the place to be ? La preuve par trois dans les pages qui suivent.
Attractivité. Toulouse et Montpellier arrivent en tête du classement 2025 des métropoles françaises « les plus attractives et résilientes », selon la 8e édition du baromètre réalisé par le cabinet Arthur Loyd.
Europe. De passage en Occitanie fin janvier, Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement, insiste auprès de La Lettre M sur la dynamique du territoire : « Pour la BEI, l’Occitanie est la première région d’investissement en France, avec actuellement 2,7 Md€ d’encours. »
Levées. 361 M€ levés l’an dernier par les start-up régionales selon le baromètre EY, 406 M€ selon celui d’In Extenso. Foin de vaines querelles de chiffres : dans les deux cas, la croissance est au rendez-vous et l’Occitanie s’offre la 4e place nationale, derrière l’Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle-Aquitaine.