FPI Occitanie Méditerranée
« Il n’est pas envisageable, pour un maire, de ne pas être bâtisseur. Le devoir d’un élu, c’est de loger ses citoyens », explique le président de la fédération des promoteurs immobiliers Occitanie Méditerranée le 14 novembre lors d’un débat sur le Zéro artificialisation nette (Zan). Face aux enjeux liés à la densification, Thierry Iacazio fait remarquer qu’« en moyenne, 65 % du potentiel constructible d’une opération est atteint. » Concernant le foncier économique, le Zan a un impact réel. « Beaucoup de zones d’activités économiques sont situées en périphérie. Il n'y aura donc pas d'extension possible sans une compensation foncière qui est difficile à trouver, explique-t-il à La Lettre M. On peut toutefois densifier les opérations de bureaux et les ateliers. Des programmes mixtes de ce type sont lancés, preuve que les promoteurs innovent grâce à l'ingénierie de projets. Pour autant, il faut que les règles s'adaptent. »
La fédération nationale des promoteurs immobiliers réfléchit à des solutions pour lever les freins à la production. « Une partie de la TVA des opérations immobilières pourrait être fléchée vers les collectivités vertueuses en matière d'acte de bâtir. Nous espérons que cette mesure sera reprise dans la loi de finances 2025, ou dans celle de 2026 », indique également Thierry Iacazio qui reste convaincu que « la trajectoire du Zan doit être requestionnée » car elle manque « de souplesse et n’est pas territorialisée. »