Medincell
Spécialisée dans le développement de médicaments injectables, la biotech héraultaise Medincell annonce le 3 septembre des avancées dans le développement de son portefeuille de produits et de projets de R&D. Un déploiement qui se traduit notamment par le lancement des travaux précliniques et de CMC (chimie, fabrication, contrôle) « préalables à l’entrée en développement clinique d’un premier candidat médicament injectable à action prolongée », la réaffirmation de prévisions de revenus de près de 80 M$ et l’exploration d’une indication supplémentaire dans le traitement du trouble bipolaire chez l’adulte, précise l’entreprise de 141 salariés présidée par Christophe Douat. Mi-avril la biotech avait annoncé la conclusion d’un accord « stratégique » avec le groupe pharmaceutique américain AbbVie portant sur le développement d’une nouvelle génération de médicaments existants.
« Medincell recevra un paiement initial de 35 M$ (32,9 M€, NDLR) et pourrait encaisser 1,9 Md$ (1,79 Md€, NDLR) en paiement d’étapes et de commercialisation ainsi que des revenus sur les ventes réalisées dans le monde », indiquait alors la biotech. L’entreprise a développé une technologie (BEPO) permettant de contrôler la libération d'un médicament pendant plusieurs jours, semaines ou mois à partir d'une injection sous-cutanée ou locale. Les résultats financiers annuels consolidés de la biotech héraultaise Medincell publiés en juin dernier sont marqués par un résultat net de – 25 M€ « en amélioration de 22 % » et une « montée en puissance des ventes conformes aux prévisions » avec 80 M$ de revenus anticipés sur l’année 2024. « 2023 a été une année pivot avec l’approbation par la FDA (food and drug administration, NDLR) du traitement Uzedy et le succès de son lancement commercial aux Etats-Unis. La montée en puissance des royalties d’Uzedy et les revenus attendus vont générer des profits nets pour alimenter la croissance durable de Medincell »,commente Christophe Douat.