La société toulousaine MonkeyPatch, spécialisée dans l'accompagnement des entreprises dans leurs projets digitaux, s'adapte au contexte actuel. « Chez nos clients qui ont maintenu leurs projets de R&D (représentant la moitié de l'activité de la société, NDLR), nous n'avons pas eu d'impact », explique à La Lettre M Matthieu Caylet, cofondateur. En revanche, durant l'été, « nous n'avons quasiment reçu aucune demande de prestation sur de nouveaux projets », déplore le dirigeant. « Nous avons dû élargir notre spectre de prospection vers des sociétés parisiennes ou normandes, indique-t-il. Nous avons principalement signé avec des start-up, qui nous permettent de travailler à 100 % en télétravail, sans phase d'intégration in situ. Nous avons également signé deux projets avec une banque toulousaine visant à refondre son projet web. » La société a par ailleurs profité de cette période pour investir dans le développement de deux applications multiplateformes internes. Monkeypatch, qui compte 12 salariés, a enregistré 900 k€ de CA l'an dernier.
