À 50 ans, Port Camargue multiplie les projets
5 000 bateaux amarrés (2 760 en port public et 2 240 en marinas), 200 places réservées à l'escale, 172 ha d'étendue et 10 kms de pontons et de quais. À 50 ans, Port Camargue (8 M€ de CA, 46 salariés, Grau-du-Roi) est le 1er port de plaisance d'Europe et le 2e au monde derrière celui de San Diego (États-Unis). En dépit de la liste d'attente - près de 500 personnes y sont inscrites, dont certaines depuis plus de 15 ans -, il n'est pas prévu d'y ajouter des anneaux supplémentaires. Toutefois les projets ne manquent pas. Les travaux de construction d'un bâtiment de 1 200 m2 destiné à abriter l'accélérateur d'entreprises devraient démarrer début 2020 (3 M€). Un programme de requalification des sanitaires du port, en vue de les transformer en salles de bain individuelles (« Les cabines du port »), a débuté en 2018 et devrait se poursuivre jusqu'à 2022. Montant global du programme : 4 M€.
La régie autonome de Port Camargue a également répondu à un appel à projets lancé par la Direction interrégionale de la mer Méditerranée portant sur la mutualisation des travaux de dragage et la valorisation des sédiments dragués. « Nous avons répondu au sein d'un groupement composé des ports de Frontignan, Carnon, Palavas et Pérols, indique Michel Cavaillès, directeur de la Régie autonome du port de Port Camargue. Nous avons passé la première sélection et saurons courant septembre si notre dossier est retenu. » L'ambition est de bénéficier d'une subvention couvrant 50 % des travaux nécessaires à ce plan d'action dont le montant total est estimé à 4 M€. Il comprend notamment un suivi scientifique effectué en collaboration avec l'Université de Montpellier et l'IMT Mines Alès. Par ailleurs, un projet Smart Grid, visant à réduire et contrôler les consommations énergétiques des plaisanciers grâce à une borne intelligente et des capteurs embarqués devrait être déployé d'ici à la fin de l'année. En collaboration avec BRL, Port Camargue a également commencé à équiper ses zones techniques en eau brute, et non plus en eau potable. Autre projet, cette fois en lien avec EDF : la régie autonome de Port Camargue étudie la possibilité de générer de l’hydrogène, au moyen notamment d’un électrolyseur, en travaillant sur les mobilités (véhicules du port, engins de manutention, bateaux de location ou de pêche…).
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