« Les logements neufs ont pris à Montpellier 800 €/m2 en 10 ans, explique le président de la Fédération des promoteurs immobiliers Occitanie Méditerranée (ex-LR), le 21 février.Les mises en vente chutent de 20 %. Il y a une inertie dans la sortie de nos opérations. 1 395 logements sont bloqués par des recours (chiffres en décembre). On a rencontré les services du tribunal administratif pour parvenir à un délai de jugement en 10 mois, dans le cadre de la loi Elan. Le foncier est le point le plus important. Dans un contexte d'hypermétropolisation, l’Etat ne veut plus faire d’étalement urbain. La métropole est coincée entre le Pic Saint-Loup et la mer. Quatre communes concentrent 85 % du marché. La rareté foncière va s’accentuer. Heureusement que des opérations d’aménagement sont lancées par la Serm, mais elles se heurtent à des lenteurs dues aux contraintes environnementales. Il faut monter les opérations en hauteur. La FPI travaille avec la métropole sur ce point, et il faut aller chercher de la hauteur partout. » Autre priorité : « L'ex-LR est constitué d'une constellation de villes moyennes. 500 réservations à Nîmes sur un an, c'est trop peu. Il faut aussi bâtir à Lunel, où un important pôle d'échanges multimodal est en cours de réalisation, ou à Sète. La FPI a conclu un partenariat avec l'Etablissement public foncier régional pour travailler sur des opérations pilotes dans les villes moyennes. »
Laurent Villaret, FPI Occitanie Méditerranée
26/02/2019