La fédération nationale d’investisseurs privés France Angels organise son université d’automne les 20 et 21/10 à Montpellier. Pour son président, Tanguy de la Fourchardière, ce sera l’occasion d’échanger sur des sujets d’actualité, tels que la question de l’accès au financement des start-up. « Le porteur de projet ne trouve pas de financement entre 100 k€ et 1 M€. Or, on pourrait intervenir plus fortement. La barrière fiscale mise en place actuellement ne favorise pas l’entrée au capital d’investisseur privé. Malgré tout, aujourd’hui, le grand public comprend mieux qu’une entreprise se développe à la condition qu’on mette de l’argent dedans. Si une partie de l’épargne est fléchée vers cette économie productive, on capitalise de la richesse. » Pour le président de France Angels, il est également nécessaire d’ouvrir les réseaux aux business angels indépendants « pour avoir une voix plus forte. Ils ont la même problématique que nous, et nous sommes la seule organisation structurée avec une capacité à parler aux pouvoirs publics ». France Angels compte 4.500 membres en France sur les 10.000 investisseurs privés français. « Les investisseurs privés ne sont pas que des retraités ou des rentiers. On voit arriver des profils ayant la quarantaine, qui ont monté leur entreprise, l’ont revendue et réinvestissent leur capital. On retrouve ce phénomène à Toulouse et Montpellier. La région Occitanie (12,8 % des 41,2 M€ investis en 2015 par des business angels, NDLR) fonctionne bien, avec des milieux universitaire et industriel présents, ainsi que des investisseurs. »
Tanguy de la Fourchardière, France Angels
18/10/2016