
Aménageur et promoteur, le groupe Angelotti (135 salariés, siège à Béziers) n’a pas arrêté son activité même si les chantiers ont été stoppés. « Nos collaborateurs spécialisés dans le montage des opérations profitent de cette période atypique pour se mettre à jour et faire de la prospective, précise à La Lettre M Roch Angelotti, DG du groupe familial. Nous avons utilisé de façon très mesurée l’activité partielle car nous avions du travail. »
Le dirigeant constate toutefois que « le contexte de confinement a érodé les commercialisations sans toutefois les faire disparaître. La demande en période de Covid-19 porte plus sur l’acquisition patrimoniale que sur la défiscalisation ». Il convient que l’absence des salons de l’immobilier va « un peu pénaliser la commercialisation ». La reprise du marché de l’immobilier « va dépendre des six mois qui viennent. 2020 restera une année exceptionnelle. Il y aura certainement un ralentissement de la production et un redémarrage progressif en 2021 », selon lui. On ne sait pas comment va reprendre le marché – évolution de la demande et des relations avec les différentes institutions - en tout cas, pas avant septembre, et selon le rythme du déconfinement ».
Selon l'aménageur-promoteur, «une nouvelle demande sera à re-déterminer suite au confinement. À nous d’anticiper ! Si les prix ne baisseront pas trop en raison du bas niveau de marge, le marché est actuellement survitaminé, on devrait donc retrouver des niveaux de prix correspondant à la valeur du marché. Toutefois, la profession va devoir s’habituer à faire des livraisons avec moins de stock et des rythmes moins soutenus. »