Dans une tribune, Robert Bassols, président de la Chambre de métiers des Pyrénées-Orientales (CMA 66) détaille les cinq propositions de « bon sens » adressées au gouvernement : réexaminer la notion de commerces de « première nécessité » ; autoriser les préfets à accorder des dérogations d’ouverture pour les commerces sur demande des maires, ouvrir les petits commerces plutôt que les grandes surfaces, en laissant le libre accès aux galeries marchandes ; taxer les ventes des géants de la vente en ligne durant le confinement pour dédommager les artisans fermés ; rapprocher les décideurs des populations, l’échelon départemental étant le plus adapté ainsi que le couple maire/préfet. Le nombre de créations d’entreprise s'est maintenu (soit 1 811 entreprises inscrites au répertoire des métiers au 31 octobre) et le nombre d'entreprises radiées était de 832 à fin octobre, soit -18 % par rapport à la même période en 2019.
« Seulement 37 % de TPE/PME ont leur propre site internet et 9 % ont un site marchand. Nous devons rattraper ce retard en accompagnant la numérisation de nos entreprise », indique le président. Afin de rester un soutien actif des artisans et d’assurer la continuité du service public, la CMA fait le pari du bon sens et de la responsabilité. « Nos conseillers accompagnent également les artisans dans leur double transition, écologique et numérique, au travers de formations adaptées (répar’acteurs, boutique en ligne..., NDLR), ajoute-t-il. La plateforme de la CMA 66 permet, ainsi, de recenser et géolocaliser les artisans qui proposent de commander des produits en ligne et de les récupérer en magasin : https://www.cma66.fr/click-and-collect-je-minscris/
La CMA 66 a réactivé ses cellules d’appui pour les entreprises (04 68 35 86 95, sae@cma66.fr) ainsi que la cellule d’écoute et de soutien psychologique (0 805 65 505 0). Les apprentis bénéficient eux aussi d’un soutien de la chambre (viescolaire@cma66.fr).