Space Aero
Vice-président senior procurement operations (approvisionnement) chez Airbus, Pierre Perdoux est élu président de Space Aero, association basée à Blagnac qui accompagne la performance industrielle des TPE et PME de la supply chain aéronautique. Il remplace Jean-Philippe Bédos, qui occupait ces fonctions depuis 2019. Diplômé de l'Insa Strasbourg et de l'Université de Stanford, Pierre Perdoux est passé au cours de sa carrière par les groupes Plastic Omnium, Faurecia et Stelia Aerospace, avant de rejoindre Airbus en 2014. Space Aero, dirigée par Christophe Delqué, fait actuellement évoluer ses missions en assurant le pilotage - en France et à l'international - d'une nouvelle démarche nommée Aero Excellence, qui vise à « accompagner l’amélioration de la maturité industrielle de chacun des acteurs de la filière quels que soient sa taille et son secteur d’activité ».
1 200 entreprises déjà accompagnées
Depuis 2008, Space Aero épaule les acteurs de la chaîne partenariale aéronautique dans le cadre de l'amélioration de leur maturité industrielle, au travers de formations, d'accompagnements mutualisés et du déploiement de programmes collectifs du Gifas (Performance industrielle 1 & 2 de 2014 à 2019 et Programme Industrie du futur de 2019 à 2023). Au total, 1 200 entreprises ont été accompagnées par l'association haut-garonnaise. Avec sa nouvelle démarche Aero Excellence, qui va être déployée à partir de janvier prochain en France puis à l'international, Space Aero entend « rationaliser le nombre d’évaluations, aujourd’hui hétérogènes, dans les chaînes d’approvisionnement en parlant le même langage » et « concentrer les efforts sur des plans d’amélioration concrets ».
Dans ce contexte, Pierre Perdoux souhaite « embarquer tous les acteurs français de notre filière mais aussi fédérer l’engouement de toutes les associations et acteurs internationaux qui expriment le besoin stratégique de se renforcer vers plus de résilience, plus de performance, plus de productivité, en apprenant à "faire toujours plus mais avec quelque part un peu moins", et ceci à travers une meilleure intégration des acteurs au sein d’un processus commun, solidaire qui se veut nécessairement universel. » Pour Christophe Delqué, il s'agit avant tout d'« améliorer en continu l’efficience collective à l’aide d’un référentiel entièrement recalibré sur les meilleures pratiques industrielles mais aussi en prenant en compte les nouvelles contraintes d’aujourd’hui et de demain, comme la cybersécurité ou la performance environnementale ».