Montpellier Méditerranée Métropole
Le 31 janvier, le maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole (3M) Michaël Delafosse confirme la finalisation de la candidature de la collectivité au déploiement d'un Serm (Service express régional Métropolitain). « Nous présenterons notre dossier fin février sur la base d'un accord avec les intercommunalités voisines. Un sujet dont s'est saisi le préfet de l'Hérault » précise l’élu après la promulgation – le 27 décembre – de la loi relative à la création d'un réseau de RER métropolitains dans dix métropoles françaises. Une réunion de concertation doit être organisée à Montpellier au printemps avec la Région Occitanie. La loi du 27 décembre prévoit que la candidature soit portée, avant le 30 juin, en vue de préfigurer les éléments d’investissement et de fonctionnement du futur réseau.
L'épineux dossier du stade Louis Nicollin
La phase de concertation permettra de poser les bases d’un tour de table financier et de fixer un calendrier pour le déploiement de ce nouveau service de transport. Le 24 janvier, Toulouse a été la première métropole régionale à faire acte de candidature. La Région, Toulouse Métropole et le conseil départemental de la Haute-Garonne (CD31) ont signé une déclaration d'intention commune afin que Toulouse soit dotée d’un Serm, pour un investissement prévisionnel de 4,1 Md€ d’ici à 2040. Lors de son premier point presse de l’année, le président de Montpellier Méditerranée Métropole est aussi revenu sur l’épineux dossier du projet de stade Louis Nicollin dont la réalisation est prévue au sein de la Zac Ode à la Mer. Un projet, fragilisé à l’été depuis le désengagement, à hauteur de 80 M€, de la Banque des territoires. « Il s’agit d’un projet privé, porté par la famille Nicollin. Le désengagement de la Banque des Territoires d’une part et la hausse de 30 % du projet d’autre part rendent l’équation financière complexe », rappelle l’édile. « Nous travaillons sur l’hypothèse d’Ode à la Mer. Si le projet, pour atteindre son équilibre économique doit bouger, l’option d'une implantation dans le secteur de Grammont n’est pas éludée. Si elle permet de rentrer dans l’équation financière. Ce qui ne veut pas dire qu’elle soit validée. »
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