Ville de Perpignan
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Le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, présente le 5 février le rapport d'orientations budgétaires 2025 de la Ville. Première étape du cycle budgétaire, qui se prolongera par l’examen du budget primitif 2025 au mois de mars et du compte administratif en juin, ce rapport intervient dans un « contexte politique national instable et de contraintes budgétaires. » Après une politique de rationalisation engagée en 2024, les dépenses de fonctionnement seraient contenues à hauteur de 173,53 M€ (171,48 M€ en 2024). Selon ses prévisions, la Ville dégage une capacité d’autofinancement nette de 15,45 M€ lui permettant d’engager 55 M€ d’investissements, « sans hausse fiscale. » Sont envisagés : des travaux de voiries, d’espaces publics, la création d’une piste cyclable, l’extension du parking Poncin (50 places), l’aménagement du réseau d’arrosage des stades et de récupération des eaux de piscine pour la propreté urbaine...
Selon l’édile, Perpignan ne serait pas impactée par le dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales des collectivités territoriales, Dilico. Pour autant, l’élu dénonce l’impact budgétaire lié à la masse salariale qui s’élèveront à 8,6 M€ en 2025 et 12,96 M€ en 2028 à effectif constant, alors que la Ville avait réussi à faire baisser ses charges salariales avec une baisse effective de plus de 50 équivalents temps plein. « En ces temps difficiles, un défi s’impose : concilier réalisme budgétaire, volontarisme politique et maintien d’un service public de proximité efficient », commente le maire de Perpignan.