Nîmes signe son contrat de ville
Le président de l’Agglo de Nîmes-Métropole, Yvan Lachaud, et les représentants de plusieurs institutions (préfecture, rectorat, Région, Département...) ont signé, le 13 juillet, le contrat de ville 2015-2020, qui définit les priorités d’action en faveur des quartiers en difficulté. Trois priorités ont été définies pour ce contrat, l’un des huit du Gard, et l’un des 21 en région : la mobilité, la mixité (de la population) et la maîtrise du français. « Un habitant sur 10 réside dans un quartier prioritaire dans le Gard », a souligné le préfet du département, Didier Martin. La proportion passe à « un sur trois à Nîmes, un sur quatre à Saint-Gilles », commune de l’agglomération concernée par le contrat.
Anru 2 : 1 200 à 1 500 logements
Les partenaires présents ont signé, dans le même temps, l’avenant de sortie de la convention Anru (Agence nationale de rénovation urbaine). En 10 ans, 208 M€ ont été injectés dans les quartiers prioritaires de Nîmes et Saint-Gilles, permettant la démolition-reconstruction de 1 024 logements, notamment à Valdegour et au Chemin Bas d’Avignon. Une convention de préfiguration pour l’Anru 2 sera signée « avant la fin de l’année », selon le représentant de l’Etat. Il faudra ensuite 18 mois pour signer la convention, qui devrait intervenir vers la mi-2017. S’il est encore trop tôt pour connaître le montant précis des crédits affectés à cette deuxième phase de l’Anru, un proche du dossier estime que « 1 200 à 1 500 logements seront démolis et reconstruits, en priorité dans le quartier de Pissevin, moins concerné par l’Anru 1 ».