Dans un courrier adressé le 23 mars à Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports, Jean-Luc Moudenc, maire UMP de Toulouse et président de Toulouse Métropole, fait part de son inquiétude sur le silence du secrétaire d’Etat à propos du projet de ligne ferroviaire à grande vitesse Bordeaux-Toulouse, et demande qu’une réunion « rassemblant l’ensemble des des partenaires financiers concernés par le projet GPSO (Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest) » se tienne « dès que possible ».
Il rappelle l’implication financière des collectivités locales de Midi-Pyrénées dans le projet Tours-Bordeaux (en cours de construction, NDLR), dans l’optique du prolongement ultérieur de la ligne jusqu’à Toulouse, « seule grande ville de France non encore desservie par la LGV » (avec Nice et Grenoble, NDLR) : « sur les 7,8 Md€ nécessaires à la réalisation du tronçon Tours-Bordeaux, le conseil régional Midi-Pyrénées, la conseil général de la Haute-Garonne et Toulouse Métropole se sont engagés à hauteur de 193 M€. En cette période de diminution drastique des dotations de l’Etat, c’est un effort considérable ».
Le projet Bordeaux-Toulouse est le seul projet de ligne nouvelle à avoir été retenu en 2013 par la commission Duron. Mais « face au flou entretenu sur la partie financière de ce grand projet », l’élu exprime « sa vive inquiétude » et croire « sincèrement » au rôle que peut jouer le projet dans le développement économique du territoire.