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Midi-Pyrénées / Languedoc-Roussillon
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Institutions
| 22/06/2015

Avant la fusion, les conseils régionaux votent des délibérations parallèles

Le 22 juin, les conseillers ré­gio­naux des deux ré­gions ont tenu leur ses­sion si­mul­ta­né­ment, suite à un ac­cord passé entre les deux pré­si­dents, et se sont pro­non­cés sur quatre dé­li­bé­ra­tions com­munes, dans des do­maines ma­jeurs : le contrat de pro­jets Etat-Ré­gion, la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle, les conven­tions avec la SNCF et la po­li­tique de la Ville. En re­vanche, une cin­quième dé­li­bé­ra­tion sur le choix de Tou­louse comme chef lieu pro­vi­soire de la grande ré­gion a été votée en MP. Mais pas en LR, où elle ne fi­gu­rait pas à l'ordre du jour de la séance. L’ob­jec­tif de ces deux séances pa­ral­lèles était de pré­pa­rer la fu­sion « sans com­pro­mettre son bon dé­rou­le­ment ou an­ti­ci­per sur un pou­voir qui ne nous ap­par­tient pas », selon le pré­sident PS de la ré­gion Midi-Py­ré­nées, Mar­tin Malvy.

CPER : un contrat unique en 2016

 

Ap­prouvé à hau­teur de 2,5 Md€ le mois der­nier par les élus lan­gue­do­ciens, le contrat de pro­jets Etat-Ré­gion (CPER), qui s’élève à 1,8 Md€ en MP, devra, au re­gard de la dé­li­mi­ta­tion des ré­gions, être ré­visé à l’au­tomne 2016 vers un contrat unique. Or, d’un com­mun ac­cord, les deux par­ties sou­haitent que « leurs en­ga­ge­ments pris ini­tia­le­ment et si­gnés avec l’Etat soient main­te­nus », a mar­telé Da­mien Alary. En ma­tière de for­ma­tion pro­fes­sion­nelle les ca­len­driers sont har­mo­ni­sés pour par­ve­nir à un pre­mier pro­gramme uni­fié dès 2018. Par ailleurs, afin de pou­voir éla­bo­rer une conven­tion unique entre la SNCF et la nou­velle ré­gion avant 2017, « nous avons, en ac­cord avec la SNCF, rac­courci notre conven­tion d’un an, tan­dis que la Ré­gion LR pro­lon­geait la sienne d’une année », ajoute Mar­tin Malvy. En LR, la ques­tion du TER à 1 € a été évo­quée par le groupe d’élus de l’union cen­triste, qui es­time que cette dé­li­bé­ra­tion « consti­tue un re­non­ce­ment im­pli­cite » au dis­po­si­tif. Enfin, un en­ga­ge­ment com­mun a été pris en ma­tière de po­li­tique de la Ville. Les deux col­lec­ti­vi­tés dé­cident de consa­crer 10 % des fonds Feder à la po­li­tique de la Ville, soit « deux fois plus que ce qu’exi­geait la com­mis­sion eu­ro­péenne », pré­cise Mar­tin Malvy, pré­sident de la Ré­gion MP.  Mais si quatre dé­li­bé­ra­tions étaient au menu des élus du LR, le conseil ré­gio­nal MP en avait une cin­quième : un avis de dé­cret qui fixe Tou­louse comme chef-lieu pro­vi­soire. Une ab­sence à l’ordre du jour mont­pel­lié­rain que Da­mien Alary a jus­ti­fié car « pré­venu trop tard ». Et que 35 élus (Les Ré­pu­bli­cains et les Verts) sur 86 en MP ont re­fusé de voter : «  Nous re­fu­sons cette mé­thode. Pour­quoi cette dé­li­bé­ra­tion n’est-elle pas votée éga­le­ment en LR ? Nous ne vou­lons pas être pris en otage »,  dé­clare Eli­za­beth Pou­che­lon, élue ré­gio­nale MP (Les Ré­pu­bli­cains).

 

Mo­nique Cas­tro et Ysis Percq
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