Hebdo du mardi
Revue de presse
Monde
Le commerce en ligne toujours plus haut
Après avoir connu un envol au cours de la crise sanitaire, la vente en ligne a progressé de 1 % en 2021 et atteint un chiffre d’affaires annuel de 129 Md€, selon les données de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance. « Le commerce en ligne consolide les acquis de la crise sanitaire. La stabilité que le secteur affiche pour l'année 2021 ne marque pas l'ébauche d'un plateau, voire d'un déclin ». Le quotidien économique cite à titre d’exemple la vente en ligne de biens de consommation, en hausse de 30 % depuis deux ans. D’après les estimations de la fédération, le segment devrait même dépasser cette année le seuil des 15 % du commerce de détail dans l’Hexagone. Dans ce contexte, les distributeurs ayant déployé des canaux de vente en ligne ont tiré leur épingle du jeu, abonde le journal : « La croissance du e-commerce a été tirée par les enseignes traditionnelles. Il est courant de dire que la crise leur a fait gagner quatre ans de croissance en ligne. »
Pas de crise pour les « retail parks »
Malgré la crise sanitaire et les contraintes environnementales, la foncière Frey – dont le projet de retail park à Montpellier avait été retoqué par la nouvelle équipe municipale – a inauguré deux centres commerciaux en 2021. Interrogé par le quotidien le 2 février, Antoine Frey, président, constate que « la foncière s’est positionnée sur l’un des rares concepts attirant un nombre croissant de clients malgré la crise sanitaire : les centres commerciaux à ciel ouvert, aussi baptisés "retail parks". » Et le succès de ces centres ne devrait pas diminuer après la pandémie. « Une partie de la population, vivant en périphérie, aime se promener dans ces espaces commerciaux de plus en plus scénarisés et offrant des loisirs », explique Christian Dubois, à la tête de l’activité commerce chez Cushman & Wakefield. Ces centres plaisent aussi aux enseignes « attirées par la modicité des loyers, deux fois moins chers que dans un centre commercial », ainsi qu'aux investisseurs. Bémol toutefois : ces centres devront à l'avenir se réinventer :« les acteurs du secteur ne pourront plus, en effet, construire de zones commerciales ex nihilo du fait des nouvelles règles environnementales. »
L'énergie solaire brûle de recruter
« Boostée par l’envolée du prix de l’électricité et la volonté politique d’une énergie décabornée, la filière photovoltaïque est un gisement d’emplois sans précédent », constate le quotidien le 1er février. Il en veut pour preuve « les 250 principaux acteurs (qui) fourbissent des plans d’embauche pour 2022, soit de 40 à 100 emplois à créer par entreprise. » Le syndicat des énergies renouvelables estime que les emplois en France passeront de 17 700 en 2020 à 24 900 en 2028. Sont recrutés « des titulaires de CAP, de BEP, de Bac Pro, de BTS dans les domaines de l’électricité, de la couverture ou du génie climatique. Mais on cherche aussi des ingénieurs financiers, des spécialistes du marketing, de l’intelligence artificielle, des relations territoriales ». En Occitanie, « le photovoltaïque va générer au moins 4 000 emplois d’ici à cinq ans », explique André Joffre, président de Tecsol, bureau d’études catalan.
Occitanie
Non à un entrepôt logistique
150 à 200 personnes se sont regroupées, le 6 février, pour s’opposer à la construction d’un entrepôt de sept hectares dans la ZAC des Portes du Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn), où ils ont identifié plus d'une centaine d'espèces protégées, rapporte France 3 Occitanie. « Ce bâtiment baptisé Terra 2 doit servir de base logistique pour une activité de e-commerce et recevoir le passage de 500 camions par jour », apprend-t-on. France Nature Environnement a déposé un référé-suspension le 24 janvier auprès du tribunal administratif de Toulouse.
Montpellier, ville embouteillée
L’éditeur de logiciels de planification d'itinéraires et de systèmes de navigation GPS TomTom a publié la 11e édition de son classement des villes les plus embouteillées au monde. Classée au 37e rang mondial, la ville de Paris arrive en tête du classement national avec un taux de congestion de 36 %. La capitale est suivie de Marseille, Toulon et Bordeaux. La métropole de Montpellier se situe dans les dix premières du classement national, note Sud Ouest. « Arrivent ensuite Lyon (29 %), Nice (28 %), Montpellier (27 %), Grenoble (27 %), Strasbourg (26 %) et Nantes (25 %). » La métropole héraultaise, qui lance cet année une Zone à faibles émissions, constitue la première ville d’Occitanie en termes de congestion routière, devant Toulouse.
Des télésièges sans les masques
C’est un soulagement pour les professionnels des stations de ski dans les Pyrénées. Le port du masque n’est plus obligatoire sur les télésièges, les téléskis et dans les files d’attente. Malgré la levée des contraintes sanitaires en milieu extérieur, « rien ne précisait ce qu'il en était pour les remontées mécaniques », explique France 3 Occitanie. Le flou juridique a été levé le 9 février par le ministère du Tourisme : ce dernier instaure un nouveau protocole sanitaire « valable sur les domaines skiables en France. Le régime des remontées mécaniques à véhicules ouverts est donc désormais aligné avec la suppression du masque en extérieur. »