Hebdo du mardi
Revue de presse
Monde
La France championne du monde de la RSE
La France est championne du monde, avec la Finlande et la Suède, de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) selon l'étude comparative « Performance RSE des entreprises françaises et européennes » conduite par la plateforme spécialisée EcoVadis auprès de 50 000 entreprises. Le site d'information précise que plusieurs groupes nationaux sont en tête du classement global, dont Schneider Electric ou LVMH. Et les championnes par secteur sont Airbus, Danone, Stellantis, l’Oréal, Eiffage, Carrefour, TF1 ou Air France-KLM. « Une autre dimension de l’excellence française en termes de RSE est l'accélération rapide du nombre d'entreprises à mission depuis l’adoption de la loi Pacte en 2019. À ce jour, l'Observatoire des entreprises à mission référence 438 entreprises ayant inscrit une raison d'être dans leurs statuts. Le premier Congrès européen des entreprises à mission s'est tenu à Paris le 1er décembre 2021 avec pour crédo que ces entreprises "représentent le levier majeur de transformation de l’économie et de contribution à la résolution des défis environnementaux et sociaux“. »
L’« Agile », une religion très méthodique
« Souvent galvaudées et mal comprises, les méthodes agiles prônent à l’origine un management en équipe, en concertation avec le client », observe le quotidien dans une chronique publiée le 31 janvier. Les « méthodes agiles » font partie des mots magiques du management moderne. Elles désignent dans les faits une approche empirique, « itérative », qui permet d’aborder un projet de manière efficace. À l’origine se trouve un texte qui fonde officiellement cette religion et lui donne une majuscule : le Manifeste Agile, rédigé en 2001 par dix-sept entrepreneurs. Il rassemble des valeurs et principes novateurs tels que l’humain, la confiance et la transparence. La « culture agile » chapeaute de fait un ensemble de pratiques et de rituels organisés autour de l’équipe et du client. « Mais les choses se gâtent quand entre en jeu le très vague "management agile", qui n’a rien d’une méthode. Pour le grand public, l’agilité résonne par association d’idées avec la flexibilité, la souplesse, les vertus de l’adaptation. Certaines entreprises font de même, surfant sur la vague maladroitement, et cuisinent à toutes les sauces un "travail agile" qui est une sorte d’injonction à la transformation permanente », analyse Le Monde.
Contrats d'apprentissage : record pulvérisé
« Avec 698 000 jeunes embauchés dans le privé et 20 000 dans le public, le millésime 2021 de l'apprentissage a franchi un niveau jamais atteint en France. Tous les niveaux de diplômes ont progressé, baccalauréat ou infra particulièrement », décrypte le quotidien le 2 février. À ce niveau jamais atteint, la France peut espérer refaire son retard, si ce n'est déjà le cas, avec les champions européens de l'apprentissage, Allemagne, Suisse ou pays scandinaves. Comment expliquer un tel essor, qui s'est manifesté dans toutes les régions ? « D'abord par la réforme Pénicaud de 2018, qui a complètement libéralisé la création des Centres de formation d'apprentis, les CFA. Les primes à l'embauche de jeunes décidées dans le cadre du plan de relance – 5 000 euros pour un mineur, 8 000 au-delà de 18 ans – ont maintenu la dynamique. La reprise économique, plus forte qu'attendu l'année dernière, a fait le reste », expliquent Les Échos.
Occitanie
Vers la fin du sursis en 2022 ?
Les défaillances d’entreprise sont au plus bas en 2021, une apparente bonne santé du tissu économique qui pourrait prendre fin en 2022 avec l’arrêt des aides de l’État. « Défaillance des entreprises en Occitanie, vers la fin du sursis en 2022 ? », s’interroge l’hebdomadaire le 31 janvier sur la base du dernier rapport d’Altares. Selon ce rapport, si les TPE et les groupes d’Occitanie ont profité des aides de l’État et résistent, ce n’est pas le cas des entreprises de taille moyenne (entre 10 et 49 employés). La suspension des aides pourrait accélérer « la fragilité des entreprises » par ailleurs contraintes par des difficultés d’approvisionnement et de hausse des prix des matières premières.
Grève à l’usine Cémoi à Perpignan
La radio locale fait le point le 27 janvier sur les raisons de la grève des salariés de l’usine Cémoi, qui est rentrée dans le giron du groupe belge Sweet Products en 2021. Ces dernières semaines, une partie des 250 salariés a plusieurs fois participé à des débrayages. Selon les syndicats, « il règne une ambiance difficile pour les employés, et ce depuis plusieurs années ». « Pas seulement depuis le rachat de l'entreprise l'été dernier par le groupe belge Sweet Products », précisait Davy Vilaro, délégué syndical Sud Solidaires sur les ondes. Beaucoup de problèmes de salaires (+ 0,8 % en 2021, NDLR) et s’ajoutent les conditions de travail, aucun dialogue social avec la direction de l’établissement. »
Exode urbain
« Je n’ai pas saisi l’ensemble des 187 critères et leur pondération », a réagi Christophe Rivenq, premier adjoint au maire d’Alès et président d’Alès Agglomération. Interrogé par France Info TV pour commenter le récent baromètre des 500 villes et villages où il fait bon vivre publié par Le Journal du Dimanche, l’élu n’a pas caché ses réserves quant à la méthodologie employée. Il faut dire que la ville d’Alès se classe à la 469e place. Une position assez peu flatteuse et qui, selon Christophe Rivenq, ne rend pas justice à la deuxième ville du Gard. « Nous sommes le territoire de France le plus labellisé en termes de développement durable, le deuxième pôle industriel d’Occitanie, notre taux de chômage a baissé de cinq points en cinq ans, le cœur de ville a été entièrement refait, Alès est la Capitale des Cévennes et la seule ville au monde classée ville porte des étoiles par l’association américaine IDA », énumère-t-il. D’ailleurs, Alès a enregistré en 2021 une croissance démographique annuelle de 2,54 %, souligne l'élu. Ce dernier concède toutefois deux points faibles : l’absence d’un aéroport et un tronçon manquant sur la 2x2 voies N106 qui permettrait de la relier à une autoroute.