Hebdo du mardi
Revue de presse
Monde
L’e-commerce prend du poids en France
La part du commerce électronique dans la vente de détail en France est en croissance, indique le média spécialiste de la distribution, le 1er septembre, en s'appuyant sur le rapport annuel 2021 de la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad). L’année 2020, marquée par la pandémie, a eu un effet catalyseur. La part de la vente en ligne a ainsi bondi de 3,3 points en un an pour culminer à 13,1 % de l’ensemble du commerce hexagonal : « En 2019, seules 9,8 % de ces ventes étaient conclues en ligne. Les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 sont bien entendu la cause principale de cette hausse très forte. Pour une année classique, elle tourne plutôt autour de 0,7 point. » Ce gain de chiffres d’affaires et de parts de marché de l’e-commerce est à nuancer en fonction des secteurs : « En 2020, les enseignes commercialisant des produits de grande consommation ont engrangé en France 10,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires e-commerce sur ces catégories de produits, soit 11 % du chiffre d'affaires total de ce marché. Les commandes en ligne représentent 27 % des ventes d'équipement de la maison et d'électroménager en 2020, à 2,4 milliards d'euros. »
Quel avenir pour le Pinel ?
Dans son édition du 31 août, le magazine spécialisé dans le bâtiment revient sur l'avenir du dispositif de défiscalisation Pinel. Son successeur, pour l'instant baptisé "super-Pinel", évoqué par la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, pourrait prendre effet sur les années 2023 et 2024. Pour bénéficier du dispositif à taux plein, le projet devra répondre à la fois à des exigences environnementales et de qualité d'usage. Il est prévu un "référentiel de qualité logement" commandé par le gouvernement à l'architecte urbaniste François Leclercq et au DG d'EpaMarne, Laurent Girometti. Il sera présenté le 8 septembre prochain en attendant que le décret organisant l’entrée en vigueur du "super-Pinel" soit mis en concertation auprès des acteurs de la construction.
Rebond des exportations d’alcool français
Au premier semestre, les exportations d'alcool français ont bondi de 42,8 %, selon les chiffres publiés fin août par la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux français (FEVS), relève Le Monde dans un article publié le 31 août. Au total, celles-ci ont atteint un montant de 7,25 Md€ (+ 3,4 % en volume), dont 4,9 Md pour les vins et champagne, « le solde étant le fait des spiritueux, cognac largement en tête ». De bons résultats liés à « la levée provisoire des taxes douanières punitives qui pesaient sur les vins français, en lien avec le contentieux aéronautique qui opposait les États-Unis (premier marché d'exportation) et l’Europe ». La réouverture progressive des bars et restaurants et la reprise des déplacements ont également pesé. Une progression spectaculaire qui doit cependant être tempérée. « La comparaison porte sur un semestre 2020 marqué par la propagation de l’épidémie de Covid-19, entraînant une succession de confinements, de fermetures (...) ainsi qu’un freinage brusque des transports aériens », estime le quotidien. Quid des prochaines années ? L’impact des faibles vendanges qui viennent de débuter « pourrait se faire ressentir par un moindre volume de vin disponible à l’exportation en 2022 et en 2023 ».
Occitanie
Endel sous pavillon Altrad
La lettre confidentielle revient, dans son édition du 2 septembre, sur les conditions de la cession d'Endel, filiale d'Engie spécialisée dans la maintenance industrielle et nucléaire, au groupe Altrad. Elles « sont pour l'instant mystérieuses pour les 5 200 salariés concernés. (...) Pour l'heure, ni le projet industriel ni le montant de la vente n'ont été dévoilés. Sa conclusion est prévue pour début 2022. De quoi susciter l'inquiétude en interne étant donné les difficultés financières d'Endel, dirigé par Emeric Burin des Roziers, depuis plusieurs années. Seule assurance : une garantie sociale de 18 mois sur tout projet de licenciements a été signée avec l'acquéreur. Le périmètre du groupe est lui aussi, pour partie, garanti sur cette même période : Altrad n'est autorisé à en céder que 10 %. »
Tensions dans l'ingénierie
Sur les 200 ingénieurs qu'elle cherche à recruter depuis janvier, Celad n'en a trouvé que 70. Pour la société toulousaine d'ingénierie informatique de 1 200 collaborateurs (900 salariés et 300 prestataires), il y a urgence à trouver des talents pour absorber la forte croissance qu'elle enregistre. « Après avoir diminué de 9 % en 2020, à 91 M€, son chiffre d'affaires devrait remonter à 102 M€ en 2021, souligne le quotidien dans un dossier (paru le 31 août) consacré aux tensions sur le recrutement. Déjà présente avant la crise, la pénurie d'ingénieurs s'aggrave avec la forte demande due à la reprise. » Et ce malgré une politique sociale plutôt avantageuse, entre participation aux bénéfices (de 1 500 à 2 000 € nets par an) et RTT (15 jours par an).
La filière solaire innove
En fort développement, la filière solaire se trouve en tension faute de techniciens et de techniciens supérieurs qualifiés. Dans son édition du 30 août, le quotidien fait part de l’initiative du perpignanais Tecsol, fondé par André Joffre, par ailleurs président du pôle de compétitivité Derbi. Spécialisé dans l’énergie solaire, le bureau d’ingénierie propose des formations gratuites en ligne pour faire découvrir les différents métiers de la filière. «Ce sont de courts modules d’une heure qui permettent aux participants de s’initier au monde du solaire. Ils se font une idée des possibilités avant de partir sur une formation plus longue et diplômante », explique Tecsol. Autoconsommation et solaire thermique au programme des formations proposées les 21, 22, 23 et 24 septembre.