Hebdo du mardi
Décideurs
Frédéric Armand, Club de la Com
Organisés par le Club de la Com, basé à Toulouse (près de 400 membres, président : Frédéric Armand) et l'Association des professionnels de la communication (Apacom, 550 membres, présidente : Odile Seiter), les Trophées de la Com Sud-Ouest seront décernés le 17 novembre au Rocher de Palmer, à Cenon (33). Les candidatures à ce concours - qui s’adresse aux annonceurs et agences de communication d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine - sont ouvertes jusqu'au 20 septembre sur tropheesdelacom.so. Sept catégories sont proposées : audiovisuel, audio et podcast ; branding, identité de marque et édition ; communication globale ; communication interne ; digital et innovation ; événementiel et relations publiques ; communication extérieure et insertion presse. Trois prix spéciaux seront également décernés : le coup de cœur du public, le coup de cœur du jury et le prix espoir qui valorisera les travaux des étudiants des écoles et universités des deux régions.
Présidé par Gildas Bonnel (président de l'agence Sidièse), le jury sera composé de dix professionnels de la communication et du marketing basés hors Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Objectifs de cette 8e édition, placée sous la bannière du Grand 8 et des sensations fortes : « Valoriser les créations et les stratégies de communication conçues ou développées entre août 2019 et septembre 2021 dans les deux régions », « inciter les entreprises à professionnaliser leur démarche et à considérer la communication comme un investissement stratégique pour leur développement », mais aussi « impulser de nouvelles coopérations interrégionales ». « Depuis 2019, les métiers de la communication semblent avoir pris des allures de « montagnes russes », avec leurs hauts, leurs bas, leurs frustrations comme leurs joies. Nous n’avons pas oublié le ralentissement de toute une filière et comptons désormais sur les possibilités de rebond », indique Frédéric Armand.
Nicolas Marron, Cap’Etudes
Dans le giron du groupe Réalités depuis début 2020, le réseau de résidences étudiantes Cap’Études (siège à Valence-26) ambitionne un développement national. « Montpellier et Toulouse sont des villes cibles pour y implanter notre modèle de résidence étudiante. Nous visons, en effet, des villes dont la jauge est d’environ 20 000 étudiants », explique à La Lettre M Nicolas Marron, DG délégué de Cap’Études. L'opérateur espère compter 3 500 logements d’ici à dix ans (1 700 actuellement répartis dans 15 résidences) et doubler son chiffre d’affaires en franchissant les 20 M€. Présent historiquement dans le sud-est de la France, Cap’Études propose des logements meublés, proches des lieux d’études, avec de nombreux services dont la présence d’un régisseur au sein de la résidence.
© Groupe Réalités
Michelle Cassar, Hérault Tourisme
Michelle Cassar est élue présidente d’Hérault Tourisme. L’actuelle maire de Pignan succède à Claude Barral aux rênes de l’agence de développement touristique du territoire. L’élection s’est tenue au terme de la dernière assemblée générale présidée par Claude Barral, en présence de Kléber Mesquida président du Département de l’Hérault. Vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole, Michelle Cassar est aussi élue conseillère départementale depuis le 1er juillet, en tant que membre de la commission permanente. Elle aura pour objectif de poursuivre la mission de l’agence au service du conseil départemental de l’Hérault. Soit analyser l’activité de la filière et assurer un accompagnement aux professionnels du secteur (offices de tourisme, porteurs de projet…). Deux enjeux structurent son action : la mutation numérique et le tourisme durable.
Pr Marc Ychou, ICM
Le futur Centre de transfert de l’innovation en oncologie, dont souhaite se doter l’Institut du Cancer de Montpellier (ICM, directeur : Pr. Marc Ychou, environ 1 000 salariés), sera érigé au coeur de Med Vallée, au nord de Montpellier. Ce lieu sera assimilé à un incubateur, précise-t-on au sein de l'ICM. « Nous prévoyons d'y accueillir des start-up de la santé. Ce sera un lieu ouvert avec des équipements techniques et technologiques, des start-up et des chercheurs ». Le futur centre se déploiera sur une surface de 1 300 m2 répartis sur trois niveaux. La réalisation de ce projet est estimée à 6,2 M€ : 5 M€ pour sa construction et 1,2 M€ pour son équipement.
Hervé André-Benoit, Hurricane
« Nous réfléchissons à une implantation physique aux États-Unis à horizon 2024, probablement en Californie pour accompagner les jeux olympiques de 2028 à Los Angeles. » Hervé André-Benoit, directeur général du groupe Hurricane (CA 2019 : 15 M€, 50 salariés, Baillargues) spécialisé dans les sports urbains, ne manque pas de projets. Déjà présent en Chine – avec deux filiales et une usine de fabrication d’équipements sportifs - et au Japon, l’organisateur du Fise (Festival international des sports extrêmes), entend ainsi renforcer sa présence à l’international. Il envisage aussi d’ouvrir en France, courant 2022 ou début 2023, un bureau « et éventuellement une académie sportive », en région parisienne dans la perspective des JO de Paris en 2024. Ces événements, ainsi que les JO de la jeunesse à Dakar en 2026, devraient permettre à Hurricane de doper son activité de fabrication d’infrastructures sportives « de façon historique », espère le dirigeant.
Romain Colombet, Arcade
Romain Colombet rejoint le groupe de promotion immobilière Arcade (groupe Vyv) en tant que directeur de l’agence de Montpellier. Il évolue ainsi aux côtés de Franck Balleste, directeur régional d'Arcade Occitanie Méditerranée et DG délégué du groupe Arcade. Romain Colombet était précédemment directeur de l’agence montpelliéraine de Marignan où lui a succédé Mehdi Mira. Présent sur une trentaine d’opérations en cours de lancement ou en travaux, principalement dans l’Hérault et le Gard, le promoteur Arcade réalise en moyenne entre 250 et 300 logements par an et s’appuie sur un modèle innovant d’habitat au service du mieux vivre. Par ailleurs, Arcade - qui recrute divers profils (développement, responsable programme, assistante…) - va mettre en place d’ici à la fin de l’année une plateforme visant à renforcer son service client.
Christophe Bénéton, Enviris
Après Toulouse Emballages en 2004, INRR en 2013 et Allo Palettes en 2017, le groupe Enviris boucle cet été l’acquisition de la scierie girondine Mourlan (46 salariés, 16 M€ de CA, siège à Lavazan). Pour cet expert de la palette bois, basé dans la zone d’Eurocentre à Castelnau d’Estretefonds, l’opération est significative à plusieurs titres. « Mourlan est une entreprise familiale - comme le groupe Enviris - qui est spécialisée dans l’exploitation forestière, le sciage de bois et la fabrication de palettes neuves. Son rachat nous permet, d’une part, de maîtriser nos approvisionnements en matière première et, d’autre part, de diversifier notre offre produit », détaille à La Lettre M son président, Christophe Bénéton. Grâce à cette acquisition, Enviris se positionne désormais sur quatre métiers autour de la palette bois : la prestation de service (tri, réparation, transport…), le reconditionnement (27 millions de palettes par an), la fabrication de palettes neuves (1,2 million d’unités) et la revalorisation des déchets bois (via la fabrication de bûches densifiées ou de granulés de bois). « Nos velléités de croissance – organique comme externe - sont assez fortes », ajoute Christophe Bénéton, qui espère finaliser deux voire trois acquisitions sous deux ans et ainsi conforter son positionnement d’acteur majeur de la palette bois en France, où il réalise plus de 95 % de son chiffre d’affaires (53 M€ post-acquisition) et emploie 380 salariés au sein de 16 sites.
Corinne Vignon, Assemblée nationale
La députée LREM de la 3e circonscription de Haute-Garonne se voit confier une mission d’information relative à l’impact et les conséquences de la crise sanitaire sur la filière événementielle. « Le secteur de l’événementiel, un des fleurons économiques de la France, a été particulièrement sinistré par la pandémie de Covid-19, rappelle Corinne Vignon. Très vite sensibilisée par des acteurs de ce secteur de ma circonscription, je travaille avec eux depuis plus d’un an pour les accompagner dans les aides à obtenir. Qu’ils soient agences événementielles, traiteurs, loueurs de matériels ou de salles..., ils participent à cet écosystème. Gros pourvoyeur d’emplois directs et indirects, Il est nécessaire que ce secteur essentiel à notre économie soit accompagné dans la reprise de ses activités. » D'une durée de six mois, la mission doit notamment permettre d'analyser les éventuelles insuffisances des critères qui ont déterminé le montant des aides et « ceux qui caractériseront les conditions d’une bonne reprise », estime la députée, qui va mener des auditions d'acteurs du secteur sur l’ensemble du territoire, organisations professionnelles, traiteurs, standistes, loueurs de matériels, propriétaires de salles ... afin de nourrir les futures préconisations de son rapport.
Frédéric Carrere, Carrere
Le groupe immobilier toulousain Carrere prévoit la mise en chantier de 1 400 logements neufs en 2022, contre 1 100 lots en 2021. « L’objectif est d’atteindre le cap des 2 000 lots d’ici 2024 », précise à La Lettre M, Frédéric Carrere, PDG. Pour y parvenir, nous avons plus que doublé l’effectif de notre service développement foncier en passant de 12 à 30 salariés au niveau national. » Carrere est à la tête d’un réseau national constitué de six directions régionales* et de deux agences basées en Normandie et en Bretagne-Pays-de-Loire. Le groupe spécialisé dans la promotion et les services immobiliers emploie au total 180 salariés pour un chiffre d’affaires de 180M€ en 2020.
* Occitanie, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France.
Alain Iches, Chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne
Alain Iches, 43 ans, est élu le 17 août, président de la chambre d’agriculture du Tarn-et-Garonne pour quatre ans. Jusqu’à son élection, il occupait la fonction de vice-président en charge de l’élevage. Parmi ses dossiers prioritaires, le successeur de Jean-Paul Rivière souhaite « renforcer l’accompagnement des agriculteurs dans les transitions qui s’opèrent comme le bio », indique-t-il à La Lettre M. Mais aussi faire aboutir celui de la restauration collective. « Nous avons déposé un projet alimentaire territorial auprès de l’État pour fournir toutes les cantines du Tarn-et-Garonne qui le souhaitent avec des produits agricoles du département, bio ou conventionnels ou autres. Nous pourrions être labellisés à la fin septembre et débuter avec cinq collèges. »
Autre projet : l’ouverture d’une salle de découpe de viande d’ici à la fin de l’année permettant aux éleveurs locaux d’y faire détailler leur production pour les livrer aux particuliers, aux restaurants et aux cantines. Enfin, la chambre se penchera sur la question de la gestion de l’eau et de l’irrigation des exploitations en créant des réserves individuelles collinaires. « Le renouvellement des agriculteurs passe aussi par le règlement du problème de l’irrigation. Nous avons par exemple beaucoup de jeunes maraîchers qui souhaitent s’installer », conclut le président de la chambre. Également maire de Parisot et président de la FDSEA 82 (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles du Tarn-et-Garonne) depuis huit ans, il devrait passer le relais à la tête du syndicat fin 2021.
Christian Teyssèdre, Rodez Agglomération
Après les travaux de terrassement engagés en début d’année, la construction du futur parc des expositions de Rodez franchit une nouvelle étape. Maître d’ouvrage de l’opération, Rodez Agglomération (président : Christian Teyssèdre) lance cet été le marché de construction de cet équipement public. Valeur totale estimée des travaux divisés en 16 lots : 15,2 M€ (hors TVA). Le nouvel équipement, aménagé sur un terrain de 5 ha dans la zone d’activités de Malan (à cheval sur les communes d’Olemps et de Luc-la-Primaube) devrait être livré courant 2023. L’investissement prévisionnel total s’élève à 18,8 M€. Le projet prévoit la réalisation de 5 000 m² de surfaces d'exposition couvertes, de 18 000 m² de surfaces d'exposition extérieures et de 600 places de parking. La maîtrise d’œuvre du projet est assurée par le groupement conduit par Sarea Alain Sarfati Architecture (Paris), associé à Idom Consulting Engineering (Bilbao – Espagne) et HBM (Rodez).