Hebdo du mardi
Décideurs
Nathalie Bulckaert-Grégoire, Sac Habitat en Région Occitanie
Elle succède à François Rieu à la présidence du conseil d’administration de la société anonyme de coordination (Sac) Habitat en Région Occitanie créée en novembre 2020 et regroupant trois bailleurs sociaux régionaux : Alogea (Carcassonne – 11), Altéal (Colomiers – 31) et Un Toit pour tous (Nîmes – 30). Nathalie Bulckaert-Grégoire (52 ans) est membre du directoire de la Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon depuis décembre 2020, en charge du pôle banque de développement régional. Elle est également présidente du conseil d’administration d’Un Toit pour tous. Autre nomination celle de Philippe Trantoul (55 ans), directeur général d’Altéal, au poste de directeur général de la Sac. Il succède à Jean-Luc Garcia.
Habitat en Région Occitanie est à la tête d’un parc de 28 000 logements : 13 000 pour Altéal, 10 000 pour Un Toit pour tous et 5 000 pour Alogea. Les trois membres de la Sac demeurent des entreprises de plein exercice.
Carole Delga, Régions de France
La présidente de Région Occitanie (PS) est élue ce 9 juillet présidente des Régions de France, pour un mandat de trois ans. Elle succède à Renaud Muselier, président (LR) de la région Sud-Paca, qui devient président délégué. Régions de France est l'institution de représentation des régions françaises auprès des pouvoirs publics français et des institutions européennes. « Nous allons élaborer un livre blanc, qui sera soumis aux candidats à la présidentielle, afin de faire évoluer les missions des Régions et des collectivités », a annoncé la nouvelle présidente lors d'une conférence de presse. Une alternance est prévue pour la présidence de Régions de France : dans trois ans, Hervé Morin, président de la Région Normandie, en deviendra le président et Carole Delga la présidente déléguée.
Thierry Laurent, Préfecture de l’Hérault
Le secrétaire général de la préfecture de l’Hérault, Thierry Laurent, présente aux côtés des deux syndicats patronaux du bâtiments (fédération du bâtiment et Capeb) la nouvelle publication de la commission de vigilance contre le travail illégal et les pratiques anti-concurrentielles. Ce document rappelle notamment les moyens à disposition des donneurs d'ordre pour effectuer les vérifications obligatoires concernant les acteurs (sous-traitants, intérimaires…) qui interviennent sur leurs chantiers et surtout les risques encourus. « Les services de l’État comme les professionnels constatent une situation dégradée », souligne Thierry Laurent. Concurrence déloyale, dumping social, niveau de prix et qualité des prestations tirés vers le bas, les conséquences du travail illégal et dissimulé impactent les entreprises du BTP faisant émerger le travail low-cost. Selon les services de l’État, il y aurait 4 000 travailleurs détachés dans l'Hérault (tous secteurs confondus), dont 40 % dans le BTP.
Juliana Stoppa et Anaïs Danon, Ville de Montpellier et 3M
Juliana Stoppa (à gauche) et Anaïs Danon (à droite). Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de 3M annonce une direction à deux têtes pour le service culture mutualisé Ville et Métropole de Montpellier. Juliana Stoppa était auparavant chargée de la fondation d'entreprise GGL-Helenis au sein de l’hôtel Richer de Belleval qui vient d’être inauguré à Montpellier. Anaïs Danon a quant à elle pris en charge le montage et la mise en place du musée Narbo Via à Narbonne en tant que directrice adjointe à la Région.
Christian Marty, Aéroport Montpellier Méditerranée
À 66 ans, Christian Marty est nommé président du conseil de surveillance de la société aéroportuaire Montpellier Méditerranée par l’État, actionnaire* majoritaire de la plateforme. Il succède à Pierre Vieu qui a réalisé deux mandats de trois ans chacun. Christian Marty a déjà présidé une assemblée générale et un conseil de surveillance fin juin dernier. Sa mission est de veiller au budget et à la stratégie du directoire, présidé par Emmanuel Brehmer qui conduit le plan stratégique Ambitions 2025, actuelellement mal mené par la crise sanitaire. Christian Marty a fait quasiment toute sa carrière dans le domaine de l’aérien, multipliant les postes au sein de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) dont le dernier en tant que directeur de la sécurité de l’aviation civile sur la grande région Nord-Est. Durant sa carrière, il a exercé ses fonctions en Occitanie, en tant qu’instructeur sur simulateur et chef de la subdivision instruction au sein du Sefa de Montpellier, l’école de formation des pilotes et des techniciens devenue l’Enac aujourd’hui. C’est à Toulouse qu’il a aussi supervisé les garanties de sécurité des compagnies aériennes desservant la France.
* Les actionnaires : État (60%), CCI de l’Hérault (25%), Région Occitanie (12,5%), Département de l’Hérault ( 1%), l’Agglomération du Pays de l’Or (1%) et Montpellier Méditerranée Métropole (0,5%).
DR-C. Marty
Dinah Allamand, Ifag Montpellier
Dinah Allamand est la directrice de l’école de management et d’entrepreneuriat Ifag Montpellier. Ce campus ouvrira ses portes en septembre. Dinah Allamand a été responsable pédagogique et de formation au centre régional Occitanie du Conservatoire national des arts et des métiers (Cnam) où elle a notamment lancé un programme spécifique pour former et accompagner des porteurs de projets en création, reprise et développement. Elle a également dirigé la plateforme de création d'activités (PFCA34).
Bruno Le Maire, Gouvernement
En visite chez Airbus le 16 juillet, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a réaffirmé le soutien de l’État à l’aéronautique et ses ambitions pour ce secteur. « La filière a traversé la crise la plus durable de son histoire. L’État français a sauvé Airbus et l’ensemble du secteur grâce à 15 Md€ d’aides, sous formes de prêts garantis, de fonds propres, de soutien à l’investissement ou d’activité partielle. En 12 mois, ce sont 30 ans d’effort et un siècle d’histoire qui auraient pu disparaître », a-t-il rappelé. Il s’est dit « déterminé » à ce qu’Airbus et l’aéronautique européenne restent numéro 1 au niveau mondial, car ils ont selon lui tous les atouts pour réussir. Et de citer « la décarbonation, qui est une chance pour la filière française, la plus avancée sur cette question », « l’innovation, avec le secteur le plus innovant au monde dans tous les domaines » et « des hommes et des femmes de grande compétence ». Le ministre a aussi évoqué le plan d’investissement sur lequel il planche actuellement afin de cerner les secteurs dans lesquels il faut investir. « L’aéronautique et le spatial auront bien évidemment une place importante » dans ce plan qui sera présenté à la rentrée. « Il est essentiel d’investir pour garantir notre souveraineté sur des technologie de pointe comme l’intelligence artificielle, les énergies renouvelables, le calcul quantique ou les semi-conducteurs, indispensables pour les filières aéronautique et automobile. Il faut relocaliser les chaînes de valeurs industrielles en France », a-t-il conclu.
Photo © MEFR
Stéphane Quadrio, Europolia
Il est le nouveau directeur adjoint de la SPLA (société publique locale d’aménagement) toulousaine Europolia en charge des grands projets portés par Toulouse Métropole. Stéphane Quadrio succède à Anne Fraisse nommé directrice générale de la société Urbain des Bois, filiale du groupe immobilier Icade. Ingénieur de l’ENTP (École nationale des travaux publics), il était directeur de l’aménagement de l’établissement public de Saint-Étienne (Epase) depuis 2015. Stéphane Quadrio est chargé de la supervision et du pilotage opérationnel de l’ensemble des activités de la SPLA dont le projet Grand Matabiau Quais d’Oc et l’aménagement du pôle économique du Meett, le nouveau parc des expositions et centre de congrès de la métropole toulousaine. Autre nomination au sein d’Europolia, celle de Cédric Chenot au poste de directeur des études et du développement. Créée en 2011, la SPLA est présidée par Annette Laigneau (directeur général : Raphaël Catonnet).
Marc Rougier, Elaia Partners
Marc Rougier, personnalité bien connue* du secteur numérique toulousain, a répondu à l’appel de la French Tech Toulouse, lors de son événement annuel organisé début juillet. L’actuel associé de la société de capital-risque Elaia Partners (Paris) salue la qualité du territoire toulousain, qui a selon lui « une belle réputation dans les technologies avancées ». Mais il assure que si les start-up locales veulent « aller sur le chemin des grands », elles doivent se tourner vers Paris. Le serial entrepreneur vante par ailleurs le modèle du capital-risque - « Le capital, c’est du fioul pour aller plus vite » - et s’amuse du rôle des investisseurs : « Nous sommes là pour faire de la thune. C’est du gros cynisme capitaliste. Ce sont les règles du jeu : nous investissons dans des gens en qui nous croyons et qui peuvent projeter une sortie. » Aujourd’hui, estime-t-il, « il y a tellement d’argent » sur le marché que « c’est l’investisseur qui doit convaincre l’entreprise de travailler avec lui ».
* Marc Rougier a cofondé dans la Ville rose la société Goojet avec Ludovic Le Moan en 2007 puis, en 2010, la plateforme de sourcing de contenus Scoop.it avec Guillaume Decugis.
Francesco Hofmann, Groupe Pierre Fabre
Il prend la direction de la R&D (recherche et développement) de l’activité Medical Care du groupe pharmaceutique tarnais Pierre Fabre (CA 2020 : 2,3 Md€, 11 000 salariés). Francesco Hofman sera chargé de mettre en œuvre la stratégie d’innovation dans le médicament : oncologie, dermatologie, maladies rares… Titulaire d’un doctorat en biochimie, spécialisé dans la recherche en cancérologie, il a notamment travaillé au sein du laboratoire Novartis. « Francesco Hofmann aura pour mission principale de développer notre portefeuille R&D à travers une combinaison de projets internes et d'opportunités de partenariat externes. Celles-ci pourront prendre la forme d'acquisitions ou d'accords de licence », précise le groupe dirigé par Éric Ducournau. La division Medical Care (médicament) de Pierre Fabre est placée sous la direction de Jean-Luc Lowinski.
Victor Denouvion, Haute-Garonne Numérique
Conseiller départemental, il est élu président du syndicat mixte Haute-Garonne Numérique en charge du déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire haut-garonnais via son délégataire, la société Fibre 31. Victor Denouvion succède à Anne Vieu qui présidait le syndicat depuis sa création en 2016. À ce jour, 110 000 prises ont été déployées et ouvertes à l’abonnement en Haute-Garonne avec un objectif de 278 000 prises d’ici à fin 2022, date à laquelle ce déploiement devrait être bouclé. Cout total de l’opération : 533 M€ dont 31 M€ de financements publics.
« Nous poursuivrons le travail collectif entrepris depuis 2016 pour terminer le déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire, reprendre les opérations de communication locales afin de renforcer la pédagogie sur le déploiement de la fibre optique auprès des habitants, et poursuivre les efforts engagés sur le développement des usages et les services numériques », explique Victor Denouvion en présentant les axes prioritaires de son mandat.