Hebdo du mardi
Revue de presse
Monde
Les librairies limitent la casse
Les achats massifs des lecteurs lors des quelques mois d’ouverture ont permis aux librairies de limiter les pertes en 2020, constate le quotidien dans son édition du 5 janvier. L’activité globale de la profession affiche un recul de 3,3 % des ventes comparativement à 2019 selon les chiffres du syndicat de la librairie française. Cataloguées parmi les commerces non essentiels lors du deuxième confinement, les librairies avaient finalement pu rouvrir fin novembre, et ont donc pu profiter pleinement de la vague d’achats de la période de Noël. « La fréquentation exceptionnelle en librairie après les deux périodes de fermeture a permis d’éviter une catastrophe », explique le syndicat en soulignant le « retour très massif » des lecteurs en librairie à la suite des deux périodes de confinement : + 32 % en juin, + 35 % en décembre.
Les bureaux parisiens disent merci au Brexit
Depuis le référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne de l’Europe (Brexit) en 2016, plus de 576 entreprises installées sur le sol britannique ont décidé de quitter l’île pour le continent afin de continuer d’exercer leur activité dans un environnement européen, explique l'hebdomadaire dans son édition du 6 janvier. La France a bénéficié d’une centaine de ces relocalisations, dont une vingtaine l’an dernier. Cible de ces grands comptes : Paris. Exemple avec les deux banques Goldman Sachs et JPMorgan qui font partie de ces grandes sociétés qui ont choisi de largement transférer leurs activités londoniennes à Paris : « Chacune a pris l’équivalent de 6 000 m² de (très beaux) bureaux dans le Quartier central des affaires (QCA), animant un marché qui donnait de fort signes de ralentissement depuis l'automne dernier ».
L'industrie fait de la résistance
Selon un bilan réalisé par l'hebdomadaire et publié dans son édition du 6 décembre, la France a perdu plus d'usines qu'elle n'en a gagné pour la première fois depuis quatre ans : 49 nouvelles capacités de production ont été mises en service en 2020 contre 59 fermetures d'usines annoncées. « Beaucoup reflètent des difficultés préexistantes que la crise de la Covid-19 n'a fait qu'accélérer », précise L'Usine nouvelle. La crise n'a pas mis pour autant à l'arrêt les projets d'augmentation des capacités de production sur le territoire, « malgré les contraintes liées aux confinements successifs et les fortes incertitudes sur les perspectives d'activité ». Vingt-cinq nouvelles usines ont ainsi été créées l'an dernier et 17 unités existantes ont investi dans l'augmentation des capacités des lignes de fabrication. Autre constat, les dispositifs du plan de relance pour soutenir les investissements des entreprises font le plein depuis l'été dernier. « 20 % des entreprises industrielles ont déposé des dossiers », pointe Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l'Industrie. Des projets qui vont se concrétiser cette année.
Occitanie
Louis Gallois tire sa révérence
Dans un portrait publié le 4 janvier, le quotidien évoque le parcours professionnel de Louis Gallois, « plus beau CV de l'industrie française » qui prend sa retraite. « À 77 ans, il quitte le monde des affaires l'esprit tranquille » après avoir dirigé des entreprises telles que la Snecma, la SNCF, PSA, EADS ou l'Aérospatiale soulignent Les Échos avant de rappeler ses origines : « Né à Montauban (en Tarn-et-Garonne, NDLR) en 1944, quelques mois avant la Libération, cet admirateur de Jean Moulin aura finalement eu le cuir épais des fondus de rugby, lui qui aime le jazz, les églises rococo, les tableaux mais pas les signes extérieurs de richesse. »
Vignes participatives
Retour, dans un reportage diffusé le 4 janvier, sur l'opération de financement participatif lancée en 2019 dans le Tarn par la cave coopérative de Labastide. Moyennant un ticket d'entrée de 1 000 €, les particuliers peuvent acquérir un carré de vigne. Objectif, protéger le vignoble gaillacois dont la superficie a été divisée par deux depuis 1970. Depuis le lancement de cette campagne, 350 k€ ont été récoltés auprès de 137 personnes. L'argent récolté permet aux viticulteurs locaux d'acquérir de nouvelles vignes et d'aider les plus jeunes à s'agrandir.
Le groupe Frey règle ses comptes
Dans un entretien accordé à la station de radio diffusé le 7 janvier, Antoine Frey, PDG du groupe éponyme en charge du projet avorté de centre commercial Shopping Promenade à Pérols, fait part de sa grande rancœur à l'encontre de l'ancien maire de Montpellier : « Se faire évincer aussi violemment peut faire penser à tous les présidents des autres métropoles de France que nous avons mal fait notre travail. J'en veux énormément à Philippe Saurel qui s'est horriblement mal comporté avec nous. » Le promoteur, qui avait déjà investi 14 M€ dans les travaux préparatoires à ce projet abandonné par l'ancienne municipalité, réclame 77 M€ de dommages et intérêts à la société d'aménagement de la métropole de Montpellier (SA3M). Antoine Frey se montre beaucoup plus conciliant avec Michaël Delafosse, l'actuel maire de Montpellier. Il appelle à « sortir par le haut de ce contentieux » au travers d'un autre projet.