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L'immobilier vert, nouveau défi du tertiaire
Rendre les bureaux et les commerces plus vertueux sur le plan environnemental et énergétique est dans l'air du temps. « Face à ce chantier gigantesque, plusieurs solutions émergent », telles que le réemploi des matériaux ou la généralisation de l'usage de matériaux biosourcés (bois, chanvre, paille...) explique le quotidien le 9 décembre. Le dispositif Eco-énergie tertiaire impose en effet aux acteurs de l'immobilier une réduction progressive de leurs consommations énergétiques (40 % d'ici à 2030, 50 % en 2040 et la neutralité carbone en 2050) dans les bâtiments de plus de 1 000 m2. L'immobilier tertiaire chauffé (75 % de bureaux, 15 à 20 % de commerces) compte plus d'1 Md de m2 et produit un tiers des gaz à effets de serre. Problème, dans une France championne du béton, le secteur bouge lentement.« Avec une baisse des émissions de gaz à effet de serre de seulement 4 % entre 1990 et 2015, l'immobilier tertiaire n'est pas du tout sur la trajectoire fixée par le législateur », constate Jean Carassus, professeur à l'École nationale des Ponts et Chaussées.
Rush de Noël historique pour la logistique
« Jamais, en France et en Europe, l’activité du transport de biens de consommation n’avait atteint un tel niveau qu’en cette drôle d’année 2020 », observe le quotidien dans son édition du 10 décembre. Au quatrième trimestre, les acteurs majeurs de la logistique et de la livraison en France estiment la hausse de leur activité entre 20 % et 40 % par rapport à la même période de 2019. « Nous battons tous les jours de nouveaux records », s’ébahit Laurent Parat, directeur général de l’activité logistique en Europe de Geodis, filiale de la SNCF et premier logisticien-transporteur français « C’est historique », confirme Philippe Prétat, PDG de DHL Express France. Le cocktail « achats en ligne + crise pandémique » a fait entrer la logistique dans une nouvelle dimension. « Notre croissance est portée par l’activité e-commerce qui, pour nous, a doublé entre 2019 et 2020 », souligne le représentant de Geodis. Le groupe La Poste, numéro un français de la livraison de colis aux particuliers, distribue 30 % de paquets supplémentaires depuis le déconfinement, car la réticence à se rendre en magasin reste forte. Le groupe public prévoit de traiter près de 4 M de colis Colissimo par jour pendant le mois de décembre, contre 3,1 M à la même période en 2019.
La lente asphyxie des professionnels de l’événementiel
Le quotitien évoque (le 8 décembre) l'impact de la crise sanitaire sur les salons et les foires. Un secteur qui pèse 34 Md€ de retombées en France, dont 52 % au bénéfice des entreprises de production événementielle et 48 % pour les acteurs du tourisme (transport, hôtellerie, restauration). « 2020 s’est déroulée au rythme des annulations (...) Jusqu’à nouvel ordre, tous les salons, congrès et foires - il s’en tient 4 000 par an en France générant 1,5 Md€ de recettes - ont fait le deuil de leur édition physique, au moins jusqu’au premier semestre 2021 », analyse Le Figaro. De fait, l’impact de la pandémie pourrait s’avérer redoutable aussi bien pour la myriade de TPE-PME qui gravitent dans le secteur que pour les grands acteurs dans l’Hexagone, l’anglo-néerlandais Reed Expositions (Maison & Objet, Paris Livres) et GL Events (Sirha, Vinequip). « Ce dernier, qui s’attend à perdre plus de la moitié de son chiffre d’affaires en 2020 (1,2 Md€ en 2019), doit faire face à une situation financière délicate et subir les conséquences sociales d’une activité réduite à néant. »
Occitanie
Occitanie Data s'intéresse aux données du privé
« Comment convaincre le secteur privé de partager des données jalousement gardées dont l'analyse servirait l'action publique ? », interroge le site spécialisé en évoquant le lancement par la Région Occitanie de l'association Occitanie Data regroupant 17 acteurs publics, privés et du monde de la recherche. Cette nouvelle structure s'intéresse « à une "zone grise" entre les données publiques en accès libre (open data) et celles totalement fermées de certaines entreprises », explique le président d'Occitanie Data Bertrand Monthubert, chercheur en mathématiques et conseiller régional. « Certains acteurs sont favorables à ce que des traitements statistiques soient réalisés à partir de leurs données, mais ne veulent pas les transférer telles quelles », précise l'élu. Conscient de ces difficultés, Occitanie Data n'exclut pas de permettre des rémunérations pour avoir accès à certaines d'entre elles.
Quand Delga tacle Saurel
Dans un entretien accordé au city magazine publié le 10 décembre, la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, évoque ses bonnes relations avec le nouveau maire de Montpellier, Michaël Delafosse, et sa volonté de faire avancer les dossiers phares portés par la Ville. L'élue régionale tacle au passage son prédécesseur : « Philippe Saurel refusait de travailler avec la Région. Il était en guerre permanente avec tout le monde (...) et n'a accepté d'avoir que trois réunions avec nous. Montpellier, pendant six ans, a reculé. »
L'annulation du Bourget passe mal
Dans un reportage diffusé le 7 décembre, la chaîne évoque l'annulation du salon aéronautique du Bourget qui devait se tenir du 21 au 27 juin 2021. À Toulouse, cette annonce, même si elle paraît logique, passe mal. « C'est une très mauvaise nouvelle. C'est le plus gros salon mondial, commente Thierry Mahé, directeur de la communication du groupe Latécoère. Pour nous, ce sont des rendez-vous sur lesquels on ne peut pas compter. Et le Bourget est la partie immergée de l'iceberg : tous les salons nous claquent entre les doigts depuis mars 2020. »
