Hebdo du mardi
Revue de presse
Monde
Les investisseurs se bousculent pour miser sur les énergies renouvelables
Les valeurs boursières des énergies traditionnelles, surtout celles portées sur l’or noir, chutent depuis le début de l’année, quand celles ayant de fortes positions dans l’éolien et le solaire, voire l’hydraulique, ne cessent de grimper, analyse le quotidien dans son édition du 9 novembre. Les actions des entreprises cotées flambent depuis le début de l’année. Et assureurs, banques et fonds de pension sont à l’affût pour acquérir directement des programmes éoliens et solaires. « Les parcs EnR (énergies renouvelables, NDLR) sont devenus une classe d’actif à part entière, du même ordre que les aéroports ou les concessions autoroutières… Avec un gros plus : leur dimension verte », explique Xavier Barbaro, directeur général de Neoen, l'un des principaux opérateurs français du secteur. Mieux encore : au contraire d’autres actifs réels, les EnR demandent peu de gestion opérationnelle. « En somme, c’est de l’immobilier, mais en mieux : un rendement certes faible mais garanti durant deux décennies, sans risque d’impayés », commente Le Figaro.
Le reconfinement grève un peu plus le marché publicitaire
Il aura suffi de quelques mois pour effacer vingt-deux ans de croissance. En 2020, le marché de la publicité va dégringoler de 22 % et effacer 7 Md€ de recettes, revenant ainsi à son niveau de 1998, selon une étude publiée par l’institut Kantar, l’Institut de recherches et d’études publicitaires (IREP) et l’organisme d’études publicitaires France Pub. « On est dans une autre dimension qu’en 2009, quand le marché avait perdu 8,4 %. Il n’y a rien de comparable, et il faudra des années pour retrouver les niveaux d’investissement antérieurs », avance Xavier Guillon, directeur général de France Pub dans un entretien accordé au quotidien publié le 10 novembre. Parmi les médias les plus touchés, les cinémas vont voir leurs recettes publicitaires plonger de 65 % cette année. Juste derrière, l’affichage va subir un déclin de 29 %. Également très pénalisées, la presse et la télévision devraient perdre respectivement 24,4 % et 14,8 % de leurs revenus publicitaires. Par comparaison, ce sont les investissements numériques qui s’en sortent le mieux, avec une baisse limitée à 4 % seulement.
Champions du climat : quelles sont les entreprises les plus vertueuses ?
Selon le classement inédit des “Champions du climat“ établi par l'hebdomadaire et l'institut Statista publié le 12 novembre, le trio de tête des entreprises les plus vertueuses en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre est constitué par le groupe de luxe français Kering, l'enseigne de distribution de meubles Maisons du Monde et le groupe de services numériques Capgemini. « Pour mettre les sociétés – grandes ou petites – sur un pied d’égalité, une seule donnée a été retenue : la réduction annuelle de l’intensité des émissions de gaz à effet de serre », précise Challenges. Cette réduction a été calculée sur plusieurs années et rapportée à l’évolution du chiffre d’affaire (pour éviter les déconsolidations volontaristes d’activités à fortes émissions), puis transformée en un pourcentage de baisse annuel des émissions. « Seules les entreprises affichant une réduction annuelle de leurs émissions supérieure à 3 % ont finalement été retenues dans ce classement. »
Occitanie
Inquiétudes à l'étang de Thau
Déjà ébranlés par le premier confinement, les 500 ostréiculteurs du bassin de Thau dans l'Hérault sont très inquiets à l'approche des fêtes, période où ils réalisent 70 % de leurs chiffres d'affaires. « Les commandes tardent et les huîtres risquent d'être perdues », commente la chaîne dans un reportage diffusé le 9 novembre. « C'est le flou le plus total, on ne sait pas où on va ! Les marchés de Noël où l'on vend plusieurs tonnes d'huîtres en novembre et décembre sont annulés. Et nous n'avons pas de commandes pour les fêtes. Nous avons tout de même embauché car il faut cueillir les huîtres maintenant », explique Romain Dupuy, ostréiculteur à Bouzigues.
Les ambitions urbaines de Delafosse
Transition écologique, lutte contre l’urbanisation à la parcelle, rééquilibrage de la ville et stratégies intercommunales… Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire publié le 10 novembre, Michaël Delafosse, nouveau maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole (3M), affiche ses priorités en matière d'aménagement urbain. « L’extension de Montpellier vers la mer n’est ni écologiquement viable, ni socialement tenable. Pour être à la hauteur des enjeux de la ville de demain, nous comptons densifier, en recyclant des friches, en travaillant sur la hauteur et la forme urbaine. L’objectif est de tendre vers une fin d'artificialisation nette des sols à l’horizon d’une décennie », précise l'élu héraultais.
Albi attire les acquéreurs
Dix ans après son classement au patrimoine mondial de l’Unesco, Albi connaît un nouvel engouement en matière d’immobilier, analyse l'hebdomadaire dans un dossier publié le 12 novembre : « Il faut dire que la ville et ses alentours offrent un paysage de carte postale qui a fait rêver bien des Français pendant le confinement. » Un rêve qui s’est traduit par une forte activité dans les agences immobilières dès le mois de mai. « La demande est soutenue, et nous voyons tous les cas de figure. Des couples de locaux qui préfèrent habiter la campagne plutôt que dans la ville d’Albi, des Toulousains qui franchissent le pas du télétravail, et même des Parisiens qui choisissent le Tarn pour acheter une résidence secondaire », explique Florent Bénac, gérant de l’agence tarnaise Bénac Immobilier implantée à Albi et Réalmont.