Hebdo du mardi
Revue de presse
Monde
Les touristes français, pain bénit pour les restaurateurs cet été
Le reflux de la clientèle touristique étrangère semble être largement compensé par le flot des touristes français, analyse le quotidien dans son édition du 21 août en se basant sur le témoignage de plusieurs professionnels, dont des restaurateurs. « On nous avait prédit une saison catastrophique, mais nous sommes plutôt contents », témoigne Patrick Franchini, propriétaire de l’hôtel-restaurant Au moulin des Ecorces à Dole, dans le Jura. « Plus de 70 % des Français sont partis en vacances en France cette année, contre moins de la moitié ordinairement », estime par ailleurs Roland Héguy, président de l’Umih, le principal syndicat du secteur. De fait, « partout, l’affluence est forte et la réservation dans les restaurants, voire les snacks, est devenue quasi obligatoire », commente Le Monde.
En entreprise, le rôle du bureau est de “faire vivre le collectif"
Dans son numéro spécial consacré à l'innovation dans les ressources humaines publié le 27 août, l'hebdomadaire se penche sur l'accélération de la redéfinition du rôle du bureau suite au confinement et à la crise sanitaire. « À quoi bon occuper de coûteux mètres carrés pour des tâches qui peuvent être faites à distance ? », interroge L'Usine Nouvelle. Le coût de l'occupation de l'immobilier est en effet le deuxième poste de dépenses d'une entreprise, juste derrière les coûts salariaux. Et alors que nombre de responsables pourraient identifier des sources d'économies dans ces surfaces souvent vides pour cause de généralisation du télétravail, « il faut repenser le bureau, dont le rôle consistera de plus en plus à faire vivre le collectif ». « Pendant le confinement, on a bien ce qui manquait le plus : la cohésion d'équipe, les échanges informels et le lien social. Or c'est là que se crée l'innovation », relève Emmanuelle Léon, directrice scientifique à l'ESCP Business School.
Vers une baisse de la TVA pour les logements neufs ?
Face à la chute des mises en chantier et des ventes de logements neufs accentuée par la crise sanitaire et le confinement, les professionnels de l'immobilier et du bâtiment plaident pour une baisse de la TVA, explique le quotidien le 25 août. «Cette mesure ferait baisser les prix, soutiendrait la demande et relancerait la production, affirme le président de l’Institut de management des services immobiliers, Henry Buzy-Cazaux. L'Allemagne l'a fait, qu'attend-on ? » À condition ajoute-t-il, que les promoteurs répercutent cette baisse sur les prix de vente. Pour l’heure, le gouvernement, et plus précisément Bercy, est réticent à mettre en place cette mesure qu’il estime « peu ciblée » et qui pourrait mettre à mal des finances publiques déjà sérieusement fragilisées.
Occitanie
Le rêve chinois de Sam Technologies s'est envolé
Le quotidien évoque dans son édition du 24 août les déboires de l'entreprise aveyronnaise Sam Technologies, spécialisée dans la production de pièces automobiles, suite à son rachat par le producteur chinois d’aluminium, Hangzhou Jinjiang. Une reprise qui n'a duré que deux ans. Avec la chute des ventes de diesel, les investissements promis n’ont pas été réalisés, constatent Les Échos. Après cet échec, le maire de Viviez, Jean-Louis Denoit (PS), est inquiet. « On se retrouve dans la situation où tout le monde ne croit plus trop à un repreneur, dit-il. C’est dramatique car c’est la plus grosse usine de ce bassin sinistré et les 385 salariés maintiennent l’hôpital, les écoles et les commerces. »
Une technologie héraultaise face au coronavirus
La crise sanitaire pousse les entreprises françaises à l'innovation, résume la chaîne dans un reportage diffusé le 22 août. Exemple avec la technologie Bio-Scan développée par la société héraultaise Bio-UV. Un appareil « simple d'utilisation » qui utilise les ultraviolets (UV-C) pour détruire bactéries et virus, « y compris celle responsable du coronavirus », en quelques secondes et sur n'importe quel type de surface. « On a deux lampes UV-C, explique Benoit Gillmann, PDG de Bio-UV. À partir du moment où je balaye la surface en huit secondes, tous les micro-organismes reçoivent la dose nécessaire d'ultraviolets pour être éradiqués. »
L'élan du musée Ingres Bourdelle freiné par la crise
Dans le cadre d'une enquête consacrée aux musées régionaux publiée le 26 août, l'hebdomadaire évoque l'impact de la crise sanitaire sur la réouverture du musée Ingres Bourdelle de Montauban (Tarn-et-Garonne) en décembre dernier après trois ans de travaux et 13 M€ d'investissements. Après avoir accueilli 9 000 personnes, contre 3 000 habituellement, en janvier 2020, « ce bel élan a été freiné par la crise sanitaire ». Entre le 11 mai et le 23 août, l'équipement culturel aura reçu la visite d'à peine 17 000 visiteurs, fait savoir la directrice du musée Florence Viguier. « Le manque à gagner pour le musée a été évalué à environ 150 k€, en additionnant les pertes de la librairie-boutique-salon de thé, de la billetterie et des soirées privées annulées. »