Hebdo du mardi
Revue de presse
Monde
Légende
L'hebdomadaire revient (le 23 janvier) sur le rachat - fin 2019 - de l'équipementier aéronautique toulousain Latécoère par un fonds d'investissement américain. L'occasion de rappeler les particularités de l'entreprise. Sa dirigeante, Yannick Assouad, « est une des rares femmes, la seule en France en tout cas, à être à la tête une entreprise du monde aéronautique. » Et pas n’importe laquelle… « Latécoère est une légende, celle d’Antoine de Saint-Exupéry et du Petit Prince, de Jean Mermoz et de la mythique Aéropostale… Certes, voilà bien longtemps que l’entreprise (fondée en 1917) ne construit plus d’avions et n’ouvre plus de lignes aériennes. Mais elle travaille aujourd’hui pour Airbus, Boeing, Dassault… auxquels elle fournit deux gammes de produits : des câblages, des armoires électriques, du matériel vidéo, et aussi des tronçons de fuselage. »
Discount
Dans un reportage consacré aux acteurs régionaux du low-cost diffusé le 28 janvier dans l'émission “ Enquêtes de région “, la chaîne évoque le modèle économique développé par des entreprises implantées en Occitanie telles que Pharmacie Layette, Santé Discount ou La Foir'Fouille. Avec plusieurs interrogations. Car si vendre à prix cassé peut en effet se révéler très rentable, « comme le démontre le succès des pharmacies Lafayette ou de Santé Discount », ce modèle économique est un exemple suivre ? « Et n’y a-t-il pas une contradiction chez le consommateur qui veut de la qualité mais sans payer le prix ? », interroge France 3 en donnant la parole à l'économiste montpelliérain Philippe Villemus.
Innovation
À l'occasion du salon des entrepreneurs, le quotidien interroge plusieurs créateurs d'entreprises dans son édition du 27 janvier, dont Kareen Maya-Levy, présidente de la société toulousaine Kippit. Spécialisée dans la conception de produits d'électroménégare durable a reçu le prix de l'innovation du salon du made in France. Les bouiloires et autres lave-linges développés par Kippit en collaboration avec l'Icam (institut des arts et métiers) sont fabriqués en France et conçus pour lutter contre l'obsolescence programmée. «Ils sont certes vendus un peu plus cher (...) mais font fonctionner l'économie locale et permettent de protégrer la planète », commente la dirigeante.
Flexibilité et rentabilité
Le 31 janvier, l'hebdomadaire consacre un article au futur palais des congrès de la ville de Nîmes dont la conception a été confiée aux architectes des agences X3N et Chabanne. Un bâtiment qui combinera toitures végétalisées, panneaux photovoltaïques, géothermie et éclairage naturel filtré par des ouvertures calibrées. « L'ère des Trente Glorieuses aux oeuvre d'art dispendieuses est révolue. Nous devons aujourd'hui marier l'esthétique et l'usage, jusque dans l'aménagement intérieur, qui offre ici des liaisons fluides entre les espaces et la flexibilité nécessaire à l'organisation d'événements simultanés, et donc à la rentabilité de l'équipement », précise l'architecte Nicolas Chabanne.
Inaction climatique
Dans un reportage duffusé le 28 janvier, la chaîne de télévision évoque la « démarche inédite » initiée par des Villes et des ONG en vue d'attaquer le groupe Total. Parmi les plaignants, la ville de Bize-Minervois, dans l'Aude, qui compte un peu plus de 1 000 habitants et subit régulièrement des inondations. « En 2017, mais aussi en 2018, 2011, 1999 et 1987, les arrêtés de catastrophes naturelles se sont succédé. Les habitants vivent au rythme des crues de la Cesse, de plus en plus fréquentes. Alors, le maire, Alain Fabre, a décidé d'attaquer en justice pour inaction climatique en estimant que le géant Total était en partie responsable de ces dérèglements. »
Seconde chance
redonner une seconde chance aux fruits et légumes jugés « trop moches, pas assez roses, un peu tachés, biscornus, trop petits, trop grands... » par l'industrie agroalimentaire. C'est le défi relevé par la société montpelliéraine Il était un fruit créée en 2014 par Laure Vidal. En valorisant ces fruits déclassés représetant entre 5 % et 20 % de la production française, l'entreprise « a permis la création d’une filière du fruit séché en France », relève le quotidien gratuit le 25 janvier. « Hormis pour le pruneau, elle n’existait pas. On achète les fruits selon un principe de commerce équitable, sans chercher à tirer les prix vers le bas, à étrangler les producteurs. Notre volonté est de pérenniser ce modèle agricole », souligne la dirigeante qui favorise au maximum le circuit court et les producteurs locaux. 95 % d’entre eux sont situés à moins de 200 km de Montpellier où sont transformés les produits.
Occitanie
Recrutements
Les 100 plus gros recruteurs de l'industrie (LVMH, Vinci, Engie, Total, CGI...) interrogés par l'hebdomadaire dans son numéro du 23 janvier prévoient plus de 169 200 recrutements en 2020, contre 173 600 l'an dernier et 141 000 en 2018. Un résultat stable, en dépit d'une croissance économique revue à la baisse pour 2020 (1,3 %). Parmi ces recrutements, 42 % concernent des postes de cadres ou d'ingénieurs. « Et face aux difficultés de trouver la perle rare, les trois quarts des embauchés décrocheront un contrat à durée indéterminée. »
Les dépenses de Facebook
Le quotidien consacre un article (le 30 janvier) aux résultats financiers du groupe californien Facebook dont le dernier chiffre d'affaires annuel (70,7 Md$) affiche une croissance de 27 % sur un an. « Mais ses dépenses ont bondi de 51 % sur un an, et son résultat net a chuté de 16 %. Les marchés financiers n'ont pas apprécié », résument Les Échos Monde en évoquant la stratégie de Facebook « qui dépense de plus en plus pour capter de nouveaux revenus ». Facebook a notamment investi près de 45 Md€ depuis 2018, « pour rétablir la confiance, écornée après les scandales de fuites de données et de campagnes de désinformation ». Et ses effectifs ont progressé de 26 % en 2019, pour atteindre 45 000 salariés en fin d'année.
Banques ringardes
Dans son numéro du 29 janvier, l'hebdomadaire analyse l'évolution du marché bancaire et l'essor des fintechs, ces acteurs 100 % numérique qui obligent les banques traditionnelles à se réinventer « et les ringardisent ». Chez les 18-35 ans, 50% des ouvertures de comptes se font désormais auprès de néobanques entièrement digitales, souligne notamment cette enquête. « Appeler son agence et subir une entêtante musique d'attente pendant dix minutes, en espérant tomber sur une bonne âme à même de vous aiguiller ? Terminé : avec les néobanques, des "chatbots" répondent jour et nuit aux questions les plus fréquentes », commente encore L'Express.
Foie gras et grèves
« Les premiers chiffres du marché du foie gras viennent de tomber. Sans surprise, ils sont mauvais », résume l'hebdomadaire spécialisé dans l'actualité du commerce et de la distribution le 29 janvier.« En cause, l’encadrement des promotions qui n’a pas permis de mettre en avant l’offre comme par le passé et les grèves de la fin d’année 2019 qui ont pu perturber les comportements d’achats », avance LSA pour expliquer ces résultats.