Hebdo du mardi
Revue de presse
Monde
Aubrac
Le quotidien départemental de l'Aveyron revient, dans son édition du 5 novembre, sur le voyage d'Emmanuel Macron en Chine. « Avec d'autres éleveurs français, le président de l'Upra Aubrac (association pour la sélection de la race bovine d’Aubrac) et éleveur aveyronnais, Yves Chassany, espère tirer les bénéfices de la fin de l'embargo chinois sur le bœuf français », analyse Centre Presse. Interrogé par France Inter en amont de son déplacement, Yves Chassany indiquait : « Nous allons rencontrer les premiers opérateurs français qui ont commencé les échanges. Et avoir un aperçu des habitudes alimentaires sur ce marché. L’important, c’est la prise de contact, avoir des ponts ouverts et imaginer au fur et à mesure des premières expéditions et une montée en puissance de la confiance des opérateurs chinois. Il y a des bouches à nourrir et du pouvoir d’achat qui correspond à l’excellence et au savoir-faire des éleveurs français. »
Gault et Millau 2020
Le quotidien régional passe au crible (le 6 novembre) le palmarès du Gault et Millau 2020, dévoilé la veille. Tandis qu'Arnaud Donckele (La Vague d'Or à Saint-Tropez) est sacré chef de l'année, rares sont les chefs d'Occitanie à faire leur entrée dans le guide gastronomique, regrette La Dépêche du Midi : « On trouve néanmoins un Lotois dans les grands de demain, il s'agit de Julien Poisot au château de Mercuès. Quant aux jeunes talents, il faudra aller à Montpellier pour trouver un représentant d'Occitanie: Laurent Cherchi, au reflet d'Obione. Toujours à Montpellier, à l'Arbre, Julien Meurillon accède au titre de sommelier de l'année. »
Réseautage
Dans son édition d’octobre, le magazine toulousain se penche sur le réseautage des travailleurs indépendants. Un article intitulé « Trinquer pour mieux bosser » qui dresse un portrait amusé du networking « verre aux lèvres et verrine à la main », en partant à la rencontre de ceux qui croient « aux vertus professionnelles de la rencontre physique ».
Femmes au travail
Le quotidien consacre un article (le 6 novembre) à Nathalie Lapeyre, professeure de sociologie à l’université Toulouse Jean Jaurès à l'occasion de la sortie de son livre intitulé « Le nouvel âge des femmes au travail ». L'auteure a mené une enquête de plusieurs années au sein du groupe Airbus, qui souhaite atteindre un taux de 20 % de femmes à tous les échelons de la hiérarchie professionnelle d’ici à 2020. Développement de plans d’action, ouverture de fenêtres d’opportunités, existence de réseaux de femmes, transformation du rapport au travail pour les plus jeunes générations… la quatrième génération d’ingénieures, de diplômées et de femmes entrées sur le marché du travail depuis les années 2000 est confrontée à des enjeux nouveaux, qui « ont des effets non seulement sur leurs aspirations en termes de carrière et sur leurs trajectoires, mais également sur leur destin professionnel ».
Authenticité
Tribune, le 30 octobre, du serial-entrepreneur montpelliérain Loïc Soubeyrand, fondateur de Lunchr et co-fondateur de Teads : « notre hyperconnectivité l’emporte aux dépens de nos liens physiques, qui s’étiolent toujours plus », lâche-t-il. « La technologie peut jouer un rôle clef pour nous aider à atteindre cette ambition de faire du lieu de travail un carrefour où l’on se rassemble. (…) Il est temps d’exploiter les outils technologiques et numériques pour construire un modèle d’entreprise moderne : celui où l’authenticité est au cœur de la construction des relations. »
Burn-out
Le quotidien se penche le 5 novembre sur le burn-out des dirigeants et interroge Olivier Torres. enseignant-chercheur à l’université de Montpellier. « Cet expert a fondé l’observatoire Amarok de la santé physique et mentale des travailleurs non salariés. Son organisation a mis en place une plateforme téléphonique d’écoute pour les entrepreneurs en difficulté. Mais ils ne se bousculent pas au portillon: le service reçoit un appel par jour en moyenne. » Olivier Torres ajoute que « l’autre victime collatérale du burn-out, c’est l’entreprise elle-même. La santé du dirigeant est le premier actif immatériel d’une PME ».
Occitanie
Zonage
L'hebdomadaire dédié à l'actualité du BTP et de la construction se penche, dans son édition du 8 novembre, sur l'épineux dossier du zonage, que le gouvernement entend réformer après les élections municipales 2020. À ce jour, cinq territoires (Abis, A, B1, B2 et C) déterminent la distribution d'aides telles que le prêt à taux zéro (PTZ) ou le dispositif Pinel. Mais quid du futur zonage ? « Que doit-il prendre en compte ? À quelle échelle géographique doit-il être mesuré ? Qui va le décider ? Autant de questions auxquelles les professionnels de l'immobilier et du bâtiment cherchent des réponses », relate Le Moniteur. Des professionnels qui dénoncent notamment « une incohérence entre le souhait des ménages d'habiter des territoires ruraux et celui du gouvernement de concentrer les aides dans les métropoles et leurs aires urbaines, au nom de la lutte contre l'artificialisation des sols ».
Seveso
Le quotidien relève, dans un article paru le 6 novembre, que « tout reste à faire » pour protéger les salariés et les visiteurs des entreprises voisines d’un site Seveso. Le journal s’appuie sur un rapport publié par l’Association nationale des collectivités pour la maîtrise des risques technologiques majeurs, qui formule une série de recommandations.
Réforme des APL
« Une réforme de fond, pas budgétaire », résume le quotidien gratuit dans son édition du 6 novembre en évoquant la réforme du mode de calcul des aides personnalisées au logement (APL) applicable à partir de janvier 2020. Un projet de « bon sens « et de « justice » défend Julien Denormandie, ministre de la Ville et du Logement. Selon lui, « cela permettra à chacun d'avoir ce dont il a besoin et, surtout, au bon moment, et pas deux ans après, comme c'est le cas aujourd'hui ».
CAC 40
Dans son édition du 6 novembre, le quotidien revient sur les conclusions du dernier rapport de la société de conseil aux actionnaires Proxinvest consacré à la rémunération des dirigeants des grandes sociétés en 2018. L'année dernière, la rémunération moyenne des présidents exécutifs des groupes cotés au CAC 40 a grimpé de 12,4 % sur un an, « c'est certes moins qu'en 2017 où la hausse avait été de 14 %, mais pour la première fois, elle atteint un record : 5,8 M€ en moyenne, du jamais vu depuis 2003. » François-Henri Pinault (Kering) a ainsi perçu 17,3 M€ et Carlos Ghosn (Renault) 14,3 M€... loin derrière Bernard Charlès (Dassault Systèmes) et ses 33,1 M€ de rémunération annuelle.