Hebdo du mardi
Revue de presse
Monde
Vers de terre
La revue spécialisée rapporte « un nouveau rapport publié le 24 octobre dans la prestigieuse revue Science. (…) Les vers de terre jouent un rôle extrêmement important dans l'écosystème et pourraient être affaiblies par le changement climatique. » Pour pallier le manque de données, « 141 chercheurs de 35 pays différents, dont la France, ont compilé une énorme base de données leur permettant de cartographier la présence de ces animaux ». Trois chercheurs montpelliérains y ont participé : Raphaël Marichal (Cirad), Thibaut Decaëns (Université de Montpellier) et Eric Blanchart (IRD).
Grandes écoles
« Malgré le « classe prépa bashing », la classe préparatoire reste une référence », se félicite Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE » et également directrice générale de l'école d'agronomie Montpellier SupAgro, dans le quotidien économique en octobre. « Chez les jeunes interrogés, 46 % souhaitent intégrer une grande école et, parmi eux, 57 % veulent faire une classe préparatoire, soit 26 % des 16-20 ans. Le chiffre grimpe à 84 % auprès des parents interrogés. (...) Malgré la diversification des voies d'accès aux grandes écoles, les classes préparatoires restent « la colonne vertébrale » du programme grande école (niveau bac+5), selon Anne-Lucie Wack. Et « pour les entreprises, elles demeurent un socle ». »
Silicon Valley
Dans son édition du 29 octobre, l'hebdomadaire revient sur l'installation du commandement spatial à Toulouse et la possibilité d'avoir à portée de main toute l'expertise française en matière de satellite et d'applications spatiales. « Nous sommes la Silicon Valley du secteur spatial », ose Frédéric Pradeilles, le directeur du Centre national d’études spatiales (Cnes) de Toulouse. Concentrant 80 % de ses effectifs sur Toulouse et sa région, « le pôle Aerosopace Valley rassemble plus de 15 000 emplois liés à l’activité spatiale, soit 30 % de l’ensemble des effectifs en Europe », rappelle l'article.
Patronne
Parmi ces femmes « qui ont su, envers et contre tout, faire carrière dans les métiers du vin », le magazine présente le 26 octobre Miren de Lorgeril, présidente du Conseil interprofessionnel des vins AOC du Languedoc. « Elle est la première à représenter un bassin viticole (le Languedoc, NDLR) au conseil spécialisé vin de FranceAgriMer. Cette instance, qui regroupe treize régions viticoles, comprend près d'une soixantaine de personnes, dont seulement deux femmes. (...) À la tête du CIVL, la productrice-négociante veut faire bouger les lignes, développer les AOC et les IGP (indication géographique protégée), leur qualité, qui, dit-elle, n'a plus rien à voir avec l'artillerie lourde d'antan. »
City break à Nîmes
Le journal britannique a publié son classement des 10 villes accessibles en train depuis Londres à visiter cet automne. En tête de ce classement, Nîmes. « Avec son amphithéâtre romain remarquablement bien préservé et son nouveau musée d'objets anciens (le musée de la Romanité, NDLR), sans oublier les nombreux boutiques et restaurants, Nîmes est une superbe destination pour cet automne », estime The Guardian.
Palmarès
Le quotidien économique britannique publie (le 27 octobre) le classement 2019 des meilleurs masters en management dispensés par les écoles de commerce européennes. Montpellier Business School (MBS) décroche la 55e place de ce palmarès (52e en 2018). Toulouse Business School arrive en 62e position (48e en 2018). Trois établissements français se classent dans le Top 10 de ce classement : HEC Paris (2e), l’Essec (3e) et l’ESCP Europe (5e).
Occitanie
Récession
L'hebdomadaire évoque le 29 octobre le spectre d'une récession liée « aux risques pesant sur l'économie mondiale ». Décélération des économies américaine et chinoise, exacerbation des tensions commerciales entre Washington et Pékin et amorce d'une guerre tarifaire entre les Etats-Unis et l'Europe sont autant d'épées de Damoclès souligne cet article. À cela s'ajoute la montée des risques de défaut dans les pays émergents, eux aussi en forte décélération et qui, faute d'une croissance suffisante, pourraient ne plus pouvoir faire face à une dette qui culmine à 70 000 milliards de dollars. " « Le FMI pourrait bientôt avoir de nouveaux clients à sauver », prévient Jacob Kirkegaard, chercheur associé en économie au Peterson Institute of International Economics (PIIE).
Jeunes diplômés
Le quotidien économique rapporte le 30 octobre que « selon une étude du Cereq, sept ans après leur arrivée en 2010 sur le marché du travail, le salaire des Français très diplômés est inférieur à celui de ceux qui ont commencé à travailler en 1998. Pour les non-diplômés, la situation s'est aussi dégradée en raison du chômage. » Et de poursuivre : « Cette situation traduit le fait que le nombre de diplômés a grimpé plus vite que la demande de diplômés émanant des entreprises. En clair, l'économie française ne crée pas assez d'emplois très qualifiés pour absorber la hausse du nombre de ces très qualifiés. »
Commerces
L'hebdomadaire spécialisé dans l'actualité de la distribution publie dans son numéro dub 31 octobre les conclusions d'une étude consacrée à l'économie française évoquant la “résilience“ des commerces de centre-ville. « Deux statistiques mettront du baume au cœur des acteurs et défenseurs des commerces en centre-ville. D’une part, le panel de Procos, la fédération du commerce spécialisé, montre que l’embellie, soutenue par une météo estivale favorable, y a généré une croissance de 2,9% en juillet et de 3,6% en août. D’autre part, Cushman & Wakefield établit que la moitié des investissements réalisés à fin septembre dans les actifs de commerce a concerné des sites de centre-ville. »
Petits aéroports
Le quotidien se penche, le 30 octobre, sur « ces petits aéroports quasi déserts » bénéficiant de dizaines de millions d'euros de subventions « au nom du désenclavement des régions ». Dans un rapport parlementaire paru début octobre, la sénatrice Josiane Costes rappelle que ces liaisons sous obligation de service public - dont Castres-Paris ou Rodez-Paris - font l’objet d’un« financement des personnes publiques afin de compenser l’absence de rentabilité économique ». Cependant, ces liaisons sont très peu fréquentées et possèdent un taux de remplissage extrêmement faible pour les standards du secteur aérien, ces derniers variant en effet entre 39 % et 79 %.