Mathieu Grosch, coordinateur du corridor méditerranéen du Réseau transeuropéen de transport (RTE-T) pour la Commission européenne, a pu appréhender l’avancée des travaux d’extension du port destinés à en faire une plateforme « performante » d’échanges commerciaux et de production d’énergie verte (électricité et hydrogène) d’ici à 2030. « La première phase de travaux, soit 240 M€, a été réalisée. La seconde est portée par la Semop (pour un montant de 350 M€ (HT), avec pour objectif d’en faire un port de la transition énergétique. Les travaux liés à ces investissements sont réalisés à ce jour à hauteur de 80 % », explique Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, propriétaire du port. L’élue régionale a rappelé devant le représentant de RTE-T la volonté de la collectivité de « se doter d’infrastructures de transport décarboné à travers le ferroviaire via la LNMP et également le portuaire dans l’objectif de favoriser l’interconnexion de toutes ces infrastructures de mobilité ». L’ambition de la Région est d’intégrer à terme le réseau RTE-T. « La législation est souvent en retard par rapport au développement technique, souligne Mathieu Grosch. Le port de Port-La Nouvelle est un hub en devenir pour le transport ferroviaire transeuropéen associé à la production d’énergie. La qualité des infrastructures en cours de réalisation n’est pas encore suffisamment prise en considération. C’est le message que je vais transmettre à la Commission européenne. »