« Concrètement, un voyageur en provenance de Paris, qui arrive en TGV à la gare de Nîmes-Pont-du-Gard a trois options pour rejoindre Nîmes ou le reste du département : il prend un taxi, mais cela reste cher ; il utilise une navette (bus) mise en place par Nîmes Métropole - cela représente un budget annuel de 300 k€ pour l'Agglo - mais le trajet durera trente minutes, contre dix en train, ou bien il prend le TER qui assure la connexion entre les deux gares. Mais dans ce cas, il risque de devoir attendre environ 45 minutes car plus de 50 % des correspondances imposent ce délai d’attente », détaille Franck Proust. En effet, les horaires de départ et arrivée des TGV sont fixés par la SNCF au niveau national, sans prise en compte des contraintes de correspondance avec les TER. « Et les TER ne peuvent pas rester sur la voie pour attendre l’arrivée des TGV car ils bloqueraient ainsi la circulation générale, d’où la nécessité de réaliser une troisième voie, à quai », insiste Marc Duchenne, directeur du service transports.