« Je n'ai pas été officiellement saisi d’une demande de retrait de la mairie de Clermont-l’Hérault. Pour l’instant je n’ai que des échos par les médias », constate Claude Revel, le président réélu de la CC du Clermontais, interrogé par La Lettre M. Le maire centriste de Canet (3 600 habitants), « non-encarté », insiste-t-il, se dit « dans un état d’esprit de territoire, pas de défense de sa commune » et pointe « l'ego surdimensionné » de Gérard Bessière : « Il n’a pas digéré mon élection à l'occasion de laquelle 19 communes sur 21 m'ont soutenu. Juste avant les élections, il a refusé ma proposition de devenir vice-président chargé de l'habitat, du commerce et du coeur de ville. Aujourd'hui il n'est pas dans l’exécutif et ça le chagrine. Par ailleurs, l'ancien président, avant mon élection en 2014, n'était déjà pas maire de Clermont-l'Hérault, la principale commune du territoire. » 

Ce climat délétère dans le Clermontais affecte « les 250 employés de la collectivité qui se posent des questions », assure-t-il. « Par qui va-t-on être mangés ? » se demande-t-il. Avant d'ajouter : « Quid du théâtre de Clermont-l’Hérault à rénover pour des travaux estimés à 2,4 M € ? La communauté de communes doit mettre 450 000 € si on obtient 80 % de subventions. »