Le Club de la Com Occitanie, qui regroupe près de 350 professionnels du secteur du marketing et de la communication, présente la deuxième édition de son observatoire Marketing & Com. Bien que réalisé avant la crise de la Covid-19, il permet de dresser un état des lieux du secteur. Nathalie Raynal, co-présidente aux côtés de Paul Monnier, relève « qu’avant la crise, les perspectives d’emploi étaient très favorables avec 30 % d’intention d’embauche en CDI dans les agences et 38 % chez les annonceurs, et cela sur des postes de création de contenu et de gestion de projet. »

En Occitanie, la féminisation des métiers de la communication est poussée à son paroxysme avec 78 % de femmes contre 60 % au niveau national, bien qu’elles soient, « la plupart du temps managées par des hommes ou avec des donneurs d’ordre homme », tempère Nathalie Raynal.

Passion mais pression
Sur la question de la qualité de vie au travail et le rapport à la charge de travail, « notons que 97 % des personnes interrogées en agence et 93 % chez les annonceurs se disent heureuses de faire leur travail ». Par contre, « si la passion est là, la pression l'est aussi, nuance la co-présidente du Club de la Com. Plus d’un tiers des personnes sondées sont ou ont été exposées au phénomène du burn out. » Pour la première fois la question du harcèlement est posée : 22 % des personnes interrogées en agence sont concernées, et 26 % chez les annonceurs.

La prochaine édition de l’observatoire intègrera des questions sur la RSE, annonce la co-présidente qui passera le flambeau en mars prochain. « Le secteur de la publicité doit être plus vertueux et accompagner la transition écologique et sociétale », estime-t-elle.