« Nous constatons que l’information a parfois du mal à passer auprès des entreprises », confie Richard Liger, directeur de la Direccte 34 et directeur régional adjoint, à propos des aides à l’embauche qui existent, voire qui ont été renforcées en raison de la crise. Celles-ci concernent les jeunes de moins de 26 ans « qui sont une catégorie de Pôle emploi beaucoup plus impactée que les autres par la crise. » Et d’indiquer qu’entre fin août 2019 et fin août 2020, rien que sur le département de l’Hérault, si le nombre d’inscrits à Pôle emploi, toute catégorie, a augmenté de 6 %, il grimpe à +11 % pour les seuls jeunes de moins de 26 ans. « Ces chiffres justifient les mesures spécifiques mises en place à l’attention des jeunes », assure Richard Liger. Concrètement, par exemple, en ce qui concerne l’aide à l’apprentissage qui a été majorée pour la première année, « cela signifie que le coût est nul pour l’employeur jusqu’au 21 ans du jeune. Salaire et charges sont financés. Le reste à charge est nul », insiste le directeur départemental de la Direccte.