Le nouveau président du conseil interprofessionnel des vins du Roussillon (CIVR, 12 collaborateurs, 450 opérateurs caves et négociants, budget : 3 M€ par an), Stéphane Zanella, a prévu d’ajuster le programme export du syndicat avec une approche digitale des pays cibles (États-Unis, Chine, Grande-Bretagne, Suède, Corée du Sud…), tout en renforçant une présence des vins du Roussillon en local. « Il s’agit de recréer un chauvinisme dans la consommation de vin local », souligne-t-il. « Nous allons développer une stratégie digitale plus ambitieuse », annonce-t-il. Cela va se traduire par une période de réflexion avant l’identification d’un partenaire technique pour une mise en place à l’horizon 2022. Le CIVR entend aussi œuvrer à faire baisser les CVO (cotisations volontaires obligatoires) en vue d’une validation pour la période 2022-2024.
Revenant sur 2020, « un tiers du plan d’action prévu a dû être annulé. Nous avons appris à travailler autrement sur la communication à distance, les dégustations à distance, les master class virtuelles… Même si cela requiert un peu de logistique, c’est moins coûteux et cette façon de travailler va se dupliquer en 2021. »
