Spécialisée dans le développement d'outils de diagnostic de pointe pour la médecine de précision, la start-up toulousaine SmartCatch (cinq salariés) lève 3,2 M€ auprès des fonds Kurma Partners (Paris), Irdi Capital Investissement (Toulouse) et M Capital (Toulouse). Objectif de ce premier tour de financement : accélérer le développement de sa solution CTC-Pheresis, permettant de « piéger » des biomarqueurs du cancer directement dans le sang. « Ces cellules tumorales circulantes (CTC) qui se sont détachées des tumeurs et voyagent dans la circulation sanguine sont vraiment importantes dans le diagnostic et l’adaptation des traitements », explique à La Lettre M Aline Cerf, présidente de SmartCatch. Son innovation ? Un outil capable de capturer, par microfiltration, des CTC dans des volumes de sang conséquents « en gardant les cellules vivantes et toutes les informations qu’elles contiennent intactes », résume la dirigeante. Autre atout de la solution développée par SmartCatch : son format, compact et portable, permettant à l'oncologue de la mettre en œuvre « au chevet du patient » dans le cadre du diagnostic ou du suivi thérapeutique. SmartCatch, qui prévoit de doubler ses effectifs cette année, est une spin-off du CNRS fondée conjointement en 2016 par une équipe académique spécialisée en micro/nanotechnologies du Laas-CNRS et des chirurgiens urologues de l'Institut Universitaire du Cancer de Toulouse-Oncopole (IUCT-Oncopole) et de l'Uropôle de Montauban. Elle est aujourd'hui hébergée à l'Institut Claudius Régaud et au centre Pierre Potier, l'une des pépinières d'entreprises de Toulouse Métropole.
Photo © SmartCatch