Alenka Doulain, conseillère municipale LFI de Montpellier, a voté contre le budget : « Vous nous proposez un budget moins élevé qu'en 2020 alors que tout le monde parle de relance et de la nécessité pour les collectivités de faire leur part en termes de commande publique ». Et de pointer l'absence de rupture en matière d'environnement : « 1 M€ pour l'aéroport, cela n'a rien d'un budget de transition écologique ».
Frédéric Lafforgue, vice-président chargé de la voirie et maire LR de Castelnau-le-Lez, salue « un investissement ambitieux de notre institution, avec des taux d'intérêt faibles » mais appelle ses collègues à « éviter à terme un recours à l'emprunt trop important ». Parmi les solutions proposées, la mobilisation d'une cellule - en cours de création - dédiée à la recherche de subventions, notamment de l'Union européenne.
Max Levita, ex-bras droit de l'ancien maire DVG de Montpellier Philippe Saurel, regrette que « seulement 5 % du budget soit consacré au développement économique et au tourisme, au plus fort d'une crise économique sans précédent depuis les années 30 ». « Vous ne tenez pas compte de la crise, vous faites comme si nous en étions sortis », observe-t-il, avant d'annoncer « un contrecoup en 2022 ou 2023 », synonyme de baisse de recettes fiscales auprès des entreprises.