À 80 ans, le fondateur de la start-up Nutrinat (14 salariés, CA : 1 M€), spécialisée dans les plats cuisinés végétariens bio, planche sur la malnutrition des pays africains (Burkina Faso, Bénin et Côte d’Ivoire) dans le cadre du projet Optigerm. Lancé en 2019, ce programme de recherche financé par la fondation Avril mobilise le Cirad, la Faculté des Sciences Agronomiques de l’Université d’Abomey-Calavi, l'Université Technique de Munich et Nutrinat. Le but : créer une farine améliorée en s’appuyant sur l’expertise de Nutrinat, spécialiste du rééquilibrage alimentaire par combinaison de légumineuses et céréales germées.
Créée en 2010 à Castelnaudary, Nutrinat commercialise sous la marque « Mon Bio », plus de 50 références dans les magasins spécialisés bio, les grandes surfaces et les collectivités. L’ancien capitaine d’industrie carcassonnais dont le nom, après cession en 2009 de l’entreprise Spanghero (500 salariés, CA 2006 : 100 M€) avait été entaché par le scandale de la viande de cheval (en 2013), a rebondi.