Les dossiers sous tension
- Le Lien
Lors des traditionnels vœux à la presse, Kléber Mesquida , président du CD 34 est revenu sur la liaison intercantonale d’évitement nord (Lien) de Montpellier dont la collectivité est maître d'ouvrage. Le Lien, dont les travaux du dernier maillon (8 km) ont débuté et permettront à terme de relier Saint-Gély à l’autoroute A 750. « Actuellement, nous en sommes à l’échangeur de Saint-Gély-du-Fesc. Nous n’avons toujours pas lancé les marchés pour le terrassement et n’avons pas de date fixée pour la livraison de ce tronçon », pointe le président du CD 34 qui a programmé ce projet sur trois ans. « Ce projet prend du retard et pourrait connaître une hausse de son coût. Elle sera supportable », assure-t-il à La Lettre M.
- Jardins de la Méditerranée
Selon Kléber Mesquida, président du Département de l’Hérault, « l’appel d’offre est lancé pour le projet des Jardins de la Méditerranée (29 ha, NDLR), situé au Domaine de Bayssan près de Béziers ». Ce projet comprendra notamment un aquarium qui a fait l’objet d’études (benchmark, simulation de fréquentation, dépenses de fonctionnement). « Tout s’équilibre, il n’y aurait pas de souci de gestion de cet équipement qui serait opérationnel été comme hiver », précise l’élu. Ce projet fait l’objet d’un recours « considérant que c’est un projet de bétonisation du secteur. Ce n’est pas le cas. Il abritera les plantations de cépages de vignes et accueillera aussi la Maison des Vins de l’Hérault, soit 11 000 étiquettes identifiées », complète l’élu.
- Domaine de Bayssan
Interrogé sur son positionnement quand au projet des Studios Occitanie Méditerranée (industries médiatique et culturelle) portant sur 100 ha au Domaine de Bayssan près de Béziers complétant le projet des Jardins de la Méditerranée (porté par le CD 34), Kléber Mesquida, président du Département de l’Hérault confirme qu’il n’est « pas contre ce projet. Mais, nous nous sommes engagés à ne pas vendre le foncier pour laisser le porteur du projet faire les études. Hors délais, cette convention n’est plus d’actualité. On ne vendra pas le foncier tant que l’on n’aura pas de garantie sur les contrats et le plan de financement. Ubisoft c’est 5000 m2 sur 100 ha. Je ne voudrai pas qu’à terme les terrains soient revendus pour d’autres fins qu’un parc à thème. »