Hérault
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Institutions
| 4/12/2020

Entreprises, foncier... : la Métropole de Montpellier sous Saurel scrutée par la chambre régionale des comptes

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Coopération interterritoriale : peut mieux faire

Les coopérations interterritoriales « demeurent insuffisamment étendues et consistantes, notamment sur le plan économique », note la chambre régionale des comptes. Et de juger celle mise en place « marginale », citant des contrats de réciprocité signés avec la communauté de communes des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc, « située entre Béziers et Albi, à deux heures de route de Montpellier », pour l’approvisionnement en bois de construction et la promotion de la destination touristique par 3M ainsi qu’un projet de télémédecine « peu avancé ».

Prenant en compte le fait que la métropole de Montpellier n'a ni communes du littoral, ni aéroport dans son périmètre, la chambre régionale des comptes estime également la coopération interterritoriale « asymétrique sur le plan spatial ». Hormis le contrat de partenariat avec la communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup conclu en décembre 2017, « les autres EPCI limitrophes ou proches, en particulier littoraux, ne sont pas encore engagés dans ce type de partenariat, ni individuellement, ni collectivement ». Résultat : « des problématiques structurantes comme les mobilités et le tourisme ne peuvent être abordées de manière homogène et concrète (…). Il en est de même sur le plan économique : alors que la métropole connaît et anticipe un déficit de disponibilités foncières pour les entreprises qu’elle attire, elle n’a pas organisé avec les territoires voisins de solutions de repli, qui seraient pourtant de nature tant à entretenir sa dynamique de croissance qu’à la partager avec son environnement proche. »

N.B.